QUE JE ME TROUVE BIEN EN PRÉSENCE DE DIEU

Partageant le sens de sa retraite avec le Père Tempier, Eugène nous révèle un instant de sa relation habituelle avec Dieu:

Il vous suffira de savoir que le bon Dieu est pour moi comme de coutume, c’est-à-dire qu’il se montre tel qu’il est, infiniment bon, infiniment miséricordieux, toutes les fois que je me rapproche de lui; qu’il purifie mon cœur, éclaire ma faible intelligence, excite et perfectionne ma volonté; que je me trouve bien en sa présence, quelle que soit l’impression que me fasse éprouver la communication de son divin Esprit que j’invoque.

 Lettre à Henri Tempier, le 10 octobre 1832, EO VIII n 436

Que ce serait donc merveilleux si chacun d’entre nous était capable de dire la même chose après notre temps de prière et durant la journée. Je suis heureux en présence de Dieu…

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2 réponses à QUE JE ME TROUVE BIEN EN PRÉSENCE DE DIEU

  1. Le bon Dieu de Saint Eugene de Mazenod
    -—————————————————————
    Il y a une chose qui me tient au cœur
    Une seule que je vous fais part du bon Dieu
    C’est qui est vraiment pour moi le bon Dieu (Il est)
    Celui qui se montre tel qu’il est,
    Celui qui est infiniment bon,
    Et infiniment miséricordieux,

    Il y a une chose qui me tient au cœur
    Une autre que je vous fais part du bon Dieu
    Qu’à chaque fois que je me rapproche du bon Dieu
    Il purifie mon cœur
    Il éclaire ma faible intelligence
    Et excite et perfection ma volonté

    Il y a une chose qui me tient au cœur
    Une seule chose que je vous fais part du bon Dieu
    Que je me trouve bien en sa présence,
    Que quelle que soit mon impression
    Il me fait éprouver la communication de son Esprit
    À chaque fois que je l’invoque

    Lettre du Saint Eugene de Mazenod à Henri Tempier, le 10 octobre 1832, EO VIII n 436, poétisée par Ali Nnaemeka, O.M.I

  2. Denyse Mostert dit :

    Il fut un temps où la prière me plongeait dans un état… vais-je dire de béatitude ou bien de bonheur ?

    Bien sûr, je n’en sortais pas remplie du bonheur ineffable des élus. Tout prenait source dans mon cœur. Ma prière jaillissait du plus profond de ma vie, et montait vers Celui que je n’hésitais pas à appeler « mon merveilleux Seigneur » , Celui qui avait été constamment à mes côtés. Ma journée en était ensoleillée et mes contacts avec les autres empreints de la plus cordiale fraternité.

    Le temps a passé depuis. La reconnaissance demeure. Exprimée autrement au sein d’une sagesse acquise au cours des années. Les motifs sont les mêmes, le désir de rapprochement avec les autres toujours sincère. C’est maintenant le tour de la reconnaissance et de l’assurance que Celui qui me connaît mieux que moi-même ne me laissera jamais tomber.

    Bonheur ou béatitude mes dispositions d’aujourd’hui ? Ni l’un ni l’autre, ni les deux à la fois. Je ne sais. Je me contente de traduire au mieux les chemins intérieurs qui me sont proposés. Dans la confiance qui a fait dire à saint Augustin que « la mesure de l’amour est d’aimer sans mesure ». J’avance et Dieu-avec-moi fera le reste.

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