DES DÉBUTS FRAGILES D’UN MINISTRÈRE FRUCTUEUX

Le Père Mille, en charge de la formation des futurs oblats en Suisse, avait écrit à Saint Eugène pour se plaindre d’un de ses novices, Jean-Antoine Bernard. Eugène répondit:

Je suis fâché que Bernard ne sente pas mieux l’avantage de la vie et des exercices du noviciat. Qu’il ne s’y trompe pas, c’est là le fondement de tout le bien qu’il est appelé à faire.

Lettre à Baptiste Mille et aux Pères et Frères à Billens, le 3 November 1831, EO VIII n 406

Un début fragile de la vie oblate de celui qui deviendrait un missionnaire zélé qui a amené d’innombrables personnes à rencontrer l’amour et la miséricorde de Dieu et les bénédictions maternelles de Marie à Marseille. Le sanctuaire Notre-Dame de la Garde qui domine l’horizon de Marseille et du port, est devenu la source de la mission fructueuse grâce à lui. Yvon Beaudoin écrit à son sujet:

Le père Bernard a beaucoup contribué à faire de Notre-Dame de la Garde un lieu de pèlerinage digne de Marseille, d’abord par le renouveau spirituel. Mgr. Jeancard a commenté : “il avait évangélisé avec ses confrères toutes les paroisses de la banlieue et, partout, en enlevant la confiance des populations, il avait puissamment contribué à leur inspirer cet esprit religieux qui les a longtemps distinguées d’une manière remarquable. Il était donc bien placé auprès du sanctuaire, où il semblait renouveler ses forces à mesure qu’il se dévouait plus ardemment à tous ses intérêts. On ne saurait dire en effet avec quel zèle infatigable il s’attacha de plus en plus à accroître la dévotion envers Notre-Dame de la Garde. Soit qu’il exerçât le ministère dans la chapelle, où il prêchait de temps en temps, soit qu’il vînt plusieurs jours de la semaine entendre les confessions en ville, sa pensée se tournait toujours vers la sainte colline. Sauver les âmes par la dévotion envers la Bonne Mère, c’était un sentiment qui ne l’abandonnait jamais…” (https://www.omiworld.org/fr/lemma/bernard-jean-antoine-fr/  pour plus de détails)

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Une réponse à DES DÉBUTS FRAGILES D’UN MINISTRÈRE FRUCTUEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    J’aurais aimé connaître Jean-Antoine Bernard. De toute manière Frank Santucci nous en a donné une bonne idée.

    « Je suis fâché que Bernard ne sente pas mieux l’avantage de la vie et des exercices du noviciat ». écrit le fondateur en réponse alors que la mauvaise conduite d’un novice lui est rapportée. Plus tard Yvon Beaudoin citera le travail admirable du P. Bernard à Notre-Dame de la Garde.

    On ne peut que louer la patience du fondateur qui a su, avec le supérieur de Billens, faire du novice turbulent un missionnaire magnifique.

    Lettre à Baptiste Mille et aux Pères et Frères à Billens, le 3 November 1831, EO VIII n 406

    NB – Une tendinite au bras droit m’empêche de me servir longtemps de mon ordi.
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