PAS DES BOUDEURS, PAS DE SIGNE D’INDIFFERENCE OU DE FROIDEUR

« Ceci est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous aime. » (Jean 15, 12). La méditation de retraite du Saint Eugène continue :

« Unis par les liens de la plus intime charité ». Ils ne doivent donc pas se bouder, ils ne doivent pas se contrister par des marques d’indifférence ou de froideur, « unis par les liens de la plus intime charité, ils vivront dans la pratique exacte de la sainte obéissance sous la dépendance des supérieurs ». Il ne s’agit pas ici seulement du Supérieur général. Que dire alors des murmures, que dire des préventions?

Notes de retraite, Octobre 1831, EO XV n. 163

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à PAS DES BOUDEURS, PAS DE SIGNE D’INDIFFERENCE OU DE FROIDEUR

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène touche ici un point sensible. Partout où des hommes et des femmes existent, il faut quelques fois lutter contre sa propre nature pour vivre dans l’Amour à l’optique de Dieu.

    Aimer Dieu, aimer son prochain… « Il n’y a rien là » pourrait-on en dire selon une expression bien connue. Erreur profonde de penser que cet Amour allait de lui-même, que l’on y accédait sans le moindre effort. L’Église du dernier siècle en avait fait une stricte obligation. Je pense ici aux listes de péchés de toutes sortes que les enfants de mon âge devaient remplir rigoureusement et plus spécialement pendant les temps forts de la liturgie. Que de fautes me suis-je découvertes qui me faisaient revenir encore et encore au Sacrement de Pénitence ! C’est lui seul d’ailleurs qui me permettait de recouvrer ma paix d’enfant de Dieu.

    Les temps ont changé. La Miséricorde divine, maintenant en exergue, permet au croyant de réaliser que le pécheur pardonné est cher aux yeux du Seigneur et que l’accident de parcours était un moyen de mieux repartir. Réaliser aussi que l’amour quel qu’il soit ne peut se vivre qu’au niveau de la vérité; que Dieu seul en connaît la valeur telle que Paul la décrit dans sa lettre aux Esséniens « Soyez enracines et fondes dan l’amour; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, »(3 :28)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *