LEUR INSPIRER L’AMOUR DE LA FAMILLE OBLATE

Eugène écrit ceci à son jeune supérieur du scolasticat en Suisse, lui rappelant le but du stage de formation de ses étudiants : Laissez-les s’imbiber de notre charisme et apprendre à aimer la famille oblate :

…Mon intention est que vous donniez à ces jeunes gens tous vos soins. Il s’agit de les former, de leur communiquer notre esprit, de leur inspirer l’amour de la famille sans lequel on ne sera propre à rien de bon. Ils sont neufs à tout cela.
Vous devez vous appliquer à cet objet avant toute autre chose et ne vous reposer sur personne de ce soin.

Lettre à Jean Baptiste Mille, le 6 juin 1831, EO VIII n 393

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1 réponse à LEUR INSPIRER L’AMOUR DE LA FAMILLE OBLATE

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène de Mazenod évoque souvent l’esprit de famille, il accorde une valeur fondamentale à ce mot. D’où lui vient cette prédilection à lui qui a grandi dans un foyer soumis aux péripéties de l’exil ? Peut-être de l’accueil inconditionnel de la famille Cannizzaro en Italie où il était considéré comme un fils…

    Il est normal qu’il ait éprouvé bien de la difficulté lorsque, rentré en France, il s’est trouvé plongé dans le climat chaotique où chacun tentait de recouvrer le statut « d’avant ». On sait les efforts du jeune homme tentant de rendre à sa mère la vie qui était sienne quand elle était l’épouse du Président de Mazenod. Tentatives non concluantes devant lesquelles Eugène a réfléchi, s’est instruit et, contre vents et marées, a décidé de consacrer sa vie au Seigneur et à tant de démunis.

    « Il s’agit de les former, de leur communiquer notre esprit, de leur inspirer l’amour de la famille sans lequel on ne sera propre à rien de bon », recommande-t-il au supérieur de Billens. Eugène sait d’expérience combien une atmosphère d’ouverture et d’amitié peut permettre aux novices de passer à travers les écueils d’un noviciat qui les prépare aux nombreux aléas qui attend les missionnaires !

    Le noviciat comme l’entend Eugène n’a rien de romantique. Les futurs Oblats devront avancer de concert sur la voie d’une intériorité qui va conforter leur vocation et donner l’élan nécessaire pour vivre le « tout pour Dieu » si cher au fondateur.

    Comme il en est d’ailleurs pour chacun de nous ! On sait pertinemment combien une vie centrée sur l’Évangile est nécessaire pour suivre la voie librement choisie envers laquelle nous nous sommes engagés. On sait aussi qu’il est bon de se sentir assez en confiance pour partager ce qui va moins bien. Comme le psalmiste, puissions-nous dire avec conviction : « Oui, il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis. »(Ps 132)

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