CEUX QUI NE L’ONT PAS SAISI SONT PARMI NOUS COMME DES MEMBRES DISLOQUÉS

Il faut se remplir de notre esprit et ne vivre que par lui…
Ceux qui ne l’ont pas saisi, faute d’avoir fait un bon noviciat, sont parmi nous comme des membres disloqués. Ils font souffrir tout le corps et ne sont pas eux-mêmes à leur aise. Il est indispensable qu’ils se mettent à leur place.

Lettre à Hippolyte Guibert, le 29 Juillet 1830, EO VII n 350

Qu’est-ce qui fait de nous, oblat, un Oblat ? Qu’est-ce qui rend un membre de notre famille Mazenodienne un vrai membre de la Famille Mazenodienne ? Ce n’est pas le travail que nous faisons, peu importe le succès ou l’aide que nous apportons aux pauvres. C’est la vie que nous avons dans l’esprit qui nous vient de St-Eugène, esprit qui est gravé dans les Constitutions et Règles et qui nous rend ce que nous sommes.

Autrement, nous risquons de devenir une simple association dissolue de «Prêtres éparpillés» ou un club de «travailleurs charitables» détachés de ce que le Seigneur attend de nous.

Par son oblation, chaque Oblat assume la responsabilité du patrimoine commun de la Congrégation exprimé dans les Constitutions et Règles et notre tradition de famille. Il est exhorté à se laisser guider par ces normes dans une fidélité créative à l’héritage transmis par saint Eugène de Mazenod…

CC et RR, Constitution 168

 

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à CEUX QUI NE L’ONT PAS SAISI SONT PARMI NOUS COMME DES MEMBRES DISLOQUÉS

  1. Denyse Mostert dit :

    « Il faut se remplir de notre esprit et ne vivre que par lui… » écrit Eugène à Henri Tempier en 1830. » La Règle 168 parle de « patrimoine commun » auquel doivent collaborer les fils d’Eugène.

    Cela s’appelle l’obéissance pour laquelle une préparation sérieuse va de soi. Heureux sont les hommes et les femmes qui s’engagent dans un projet en toute connaissance de cause !

    Je ne peux m’empêcher d’évoquer les rencontres personnelles et la formation présidant aux engagements des Laïcs associés. Nous découvrions en profondeur cet esprit communautaire auquel nous désirions adhérer. Et un sentiment d’appartenance se tissait petit à petit entre nous.

    Devant les divorces si fréquents, il m’arrive de penser qu’un temps de fiançailles sérieux pourrait pailler cet état de chose. Prendre le temps, de se connaître l’un l’autre, de découvrir les aspirations de chacun et les obstacles éventuels qui pourraient se trouver sur nos routes. Pierre et moi avons eu le bonheur de vivre cette préparation devant le curé de notre paroisse. Dans ce milieu où tout le monde se connaissait, l’Abbé Clesse savait très bien entremêler le spirituel avec la vie concrète. Dieu était avec nous et n’a cessé de l’être durant les cinquante années de notre mariage.

    Noviciat, formation ou fiançailles, quel que soit le nom qu’on lui donne, voici un cheminement qui ne peut qu’être bénéfique. Vécu dans la foi, il donne à l’obéissance ses lettres de noblesse. Tel Paul dans sa lettre aux Éphésiens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *