EUGENE ET L’HISTOIRE DE FRANCE: J’AI ETE LE PLUS INTREPIDE ROYALISTE LE DE LA VILLE

La restauration de la monarchie et la liberté qui en résulta pour l’Eglise marquent la période connue sous le nom de Restauration. Les deux Bourbons qui régnèrent furent Louis XVIII (1814-1824) et Charles X (1824 – 1830). Yvon Beaudoin écrit:

Le père de Mazenod emploie rarement le mot restauration, mais nomme souvent les rois Louis XVIII et Charles X. Il correspondit avec leurs ministres et en rencontra quelques-uns dans ses voyages à Paris en 1817, 1823 et 1825. C’est avec joie que lui-même et les Mazenod saluèrent le retour des Bourbons en 1814. Le président Charles-Antoine envoya au roi un acte d’hommage et son serment de fidélité. Lors des Cent-Jours, Eugène s’est distingué par une hostilité fougueuse au régime napoléonien. Il écrivit à son père, le 7 juillet 1815 : «J’ai été le plus intrépide royaliste de la ville que j’habite et il en est peut-être peu en France qui peuvent me disputer là-dessus.».

http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-historique_vol-1_r/424/restauration/

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Une réponse à EUGENE ET L’HISTOIRE DE FRANCE: J’AI ETE LE PLUS INTREPIDE ROYALISTE LE DE LA VILLE

  1. Denyse Mostert dit :

    Les vents ont tourné au Royaume de France. Napoléon à l’Ile d’Elbe, la monarchie des Bourbons est rétablie. Règnes assez bref il est vrai Louis XVIII règnera de (1814-1824) et Charles X (1824 – 1830). C’est dire que la paix est loin d’être chose faite et que les citoyens doivent afficher prudemment leur allégeance.

    Aucune alternative pour les de Mazenod dont on connaît la fidélité à la couronne. Charles-Antoine entretient une correspondance avec les ministres du nouveau régime et les rencontrera à plusieurs reprises à Paris. Pour sceller le tout, il rédigera « acte d’hommage et serment de fidélité ».

    Quant au fils, on connaît sa bataille acharnée livrée au « tyran infâme », terme par lequel il nomme souvent Napoléon. Aucun danger n’a pu l’arrêter pour servir Dieu et les français spoliés. Charles-Antoine, Fortuné de Mazenod et lui auront de quoi nourrir leur vive opposition aux Ordonnances de 1828, « qui enlevait aux évêques la surveillance et la direction des écoles primaires, et celle du 16 juin sur les écoles secondaires, qui interdisait l’enseignement aux congréganistes, limitait le nombre des élèves dans les petits séminaires et fixait un règlement incompatible avec les droits des évêques.» Sans fausse modestie, Eugène écrira à son père : « J’ai été le plus intrépide royaliste de la ville que j’habite et il en est peut-être peu en France qui peuvent me disputer là-dessus.»

    Il lui faudra une grande persévérance pour continuer dans la conduite qu’il s’est fixée. Nous savons comment il a pu allier en lui le royaliste et le prêtre de Jésus Christ. Et combien sa canonisation dit nettement l’importance d’une lutte intègre qu’elle soit temporelle ou spirituelle. Dans les deux cas, ne retrouve-t-on pas le désir d’une justice sans compromis ? Une justice évangélique qui est demandée à tous les chrétiens. « Que votre oui soit un oui », disait Jésus. Qu’il nous garde fermes dans les moments difficiles et heureux devant des réalités parfois difficiles à envisager !

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