LA MORT COMME OBLATION

 

L’abandon d’Eugène à Dieu comme une invitation au propre don de soi

Mais voilà que vers le 12 juin, la situation redevient périlleuse; des suffocations se déclarent, le malade peut succomber à chaque crise: le médecin demande que l’on administre, les derniers sacrements. Le P. Honorât, à Aix depuis trois semaines, prévient le P. Tempier qui se rend à son appel… arrivait le lendemain 14 juin. En sa qualité, d’admoniteur, le, P. Tempier fit connaître et l’Extrême-Onction. Le Fondateur reçut cette communication avec la soumission d’une âme entièrement abandonnée à la volonté de Dieu. Il fît une confession générale et régla l’heure et l’ordre de la cérémonie, qui fut fixée au samedi matin.

Il fut suivi de la réception des derniers sacrements des mains du Père Tempier constitué, dès ce moment, Vicaire général de la Société, Les sentiments de la foi la plus vive et d’une paix sublime manifestés par le Fondateur remplirent d’admiration tous les assistants.

REY 1 p. 470

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1 réponse à LA MORT COMME OBLATION

  1. Denyse Mostert dit :

    1829. La maladie d’Eugène suit son cours. « Le 12 juin, la situation redevient périlleuse; des suffocations se déclarent, le malade peut succomber à chaque crise : le médecin demande que l’on administre, les derniers sacrements … »

    C’est à Henri Tempier qu’incombe la tâche d’annoncer la nouvelle au malade. Tâche bien douloureuse pour l’ami de toujours. Et quel renoncement chez celui qui « se préoccupait moins de la maladie du corps que des intérêts de son âme et de la Société dont il était le Père » !

    Cependant, la maladie n’a eu raison ni du chrétien, ni de l’homme d’action… Il [recevra] cette communication « avec la soumission d’une âme entièrement abandonnée à la volonté de Dieu… [suivie]d’une confession générale. » Il règlera l’heure et l’ordre de la cérémonie, fixée au samedi matin. » Le biographe Rey mentionne la foi et la paix » qui accompagnent l’Extrême-Onction.

    Les derniers moments qui nous attendent tous ! Une réflexion qui me demeure bien difficile ! Que des questionnements ! Comment vais-je vivre l’ultime et imminente séparation proche ? Une parcelle de la « paix sublime » de saint Eugène accompagnera-t-elle mes derniers instants ?

    « Je ne sais, Dieu le sait. » (2 Cor). À l’heure qu’il est, ma seule réponse, c’est chez saint Paul que je la trouve…

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