OU AVONS-NOUS ETE, ET OU SOMMES-NOUS INVITES A ALLER ?

Au cours des six années passées, nous avons parcouru et médité sur les écrits de Saint Eugène selon un ordre chronologique. La dernière lettre sur laquelle nous avons médité est celle du du 21 octobre 1828 (http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=2387) mise sur notre site le 2 septembre 2015.

J’ai alors posé la question:” EXISTE-T-IL UNE SPIRITUALITÉ OBLATE OU MAZENODIENNE?” (http://www.eugenedemazenod.net/fra/?p=2390 ). C’est une question qui nous a accompagnés toute l’année du bicentenaire de notre fondation, et qui culmine dans nos méditations sur les dix premières constitutions de notre Règle de Vie Oblate – un résumé des aspects fondamentaux de notre charisme et de notre spiritualité en tant que famille mazenodienne.

Nous allons maintenant reprendre les écrits de St. Eugène datant de la fin de l’année 1828. C’est le début d’une décennie durant laquelle il vécut certains des moments les plus difficiles de son existence : décès de proches collaborateurs, poussées de maladies graves et de dépression, persécutions de la part des autorités françaises, son ordination en tant qu’évêque titulaire de Nicosie, et conflits politiques l’amenant à se voir abandonné par le Roi de France aussi bien que par le Pape. En 1837, Eugene est nommé évêque de Marseille, on observe alors l’émergence d’un homme affiné et enrichi par la souffrance et les épreuves. Durant les 24 années qui suivirent, il allait être le guide et le père à la fois de la Congrégation Oblate, dans son expansion numérique et géographique, et du diocèse de Marseille, seconde plus grande ville de France – deux structures et deux réalités en phase de très forte croissance.

Les mots d’Elisabeth Kubler-Ross expriment le processus expérimenté par Eugène: “Les plus belles personnes que nous avons rencontrées sont celles qui ont connu l’échec, la souffrance, la lutte, la perte, et qui ont su trouver un chemin à travers ces événements. »

Que l’intercession d’Eugène nous accompagne alors que nous reconnaissons dans sa vie la présence du Sauveur Crucifié qui ne l’a jamais abandonné – et que nous puissions voir ceci comme une invitation à Le reconnaître dans nos vies, spécialement dans les temps de difficulté.

 

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