NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : NOUS NOUS EFFORÇONS D’ÉLEVER LES GENS – SURTOUT LES PAUVRES – À LA PLEINE CONNAISSANCE DE LEUR DIGNITÉ

Humbles devant leurs insuffisances, mais confiants dans la puissance de Dieu, ils s’efforceront de conduire tous les hommes, spécialement les pauvres, à la pleine conscience de leur dignité d’êtres humains et de fils et filles de Dieu..

CC&RR, Constitution 8

La voix d’Eugène dans son premier sermon, à l’église de la Madeleine, aux délaissés d’Aix continue à faire écho à travers les siècles : Approchez-vous et nous vous apprendrons qui vous êtes, aux yeux de la foi.

Pauvres de Jésus-Christ, affligés, malheureux, souffrants, infirmes, couverts d’ulcères, etc., vous tous que la misère accable, mes frères, mes chers frères, mes respectables frères, écoutez-moi.
Vous êtes les enfants de Dieu, les frères de Jésus-Christ, les héritiers de son royaume éternel, la portion choisie de son héritage; vous êtes, au dire de saint Pierre, la nation sainte, vous êtes rois, vous êtes prêtres, vous êtes en quelque sorte des Dieux, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut.

Notes à propos de la première intervention à l’église de la Madeleine, 2013, EO XV n. 114

DeMazenod_200th_banner French

‘D’une manière très réelle, ce sont les pauvres qui nous enseignent. Ils nous montrent que la valeur des gens ne se mesure pas par leurs possessions ou leur compte en banque. Une personne pauvre, une personne sans biens matériels, garde toujours sa dignité. Les pauvres ont beaucoup à nous apprendre sur l’humilité et la foi en Dieu.’    S.S. Le Pape François

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : NOUS NOUS EFFORÇONS D’ÉLEVER LES GENS – SURTOUT LES PAUVRES – À LA PLEINE CONNAISSANCE DE LEUR DIGNITÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    «Evangelizare pauperibus misit me… pauperes evangelizantur » lit-on sur les armoiries de la Congrégation. (Il m’a envoyé évangéliser les pauvres – Les pauvres sont évangélisés)» Le Dictionnaire des Valeurs oblates poursuit : « Ce qui caractérise [Eugène de Mazenod] d’une façon spécifique c’est l’évangélisation des pauvres, non pas parce qu’ils sont pauvres, mais parce qu’ils sont abandonnés. Telle était la conviction de saint Eugène, telle est celle qu’ont gardée les Oblats jusqu’à ce jour. » Dans son premier sermon du Carême 1813 à la Madeleine, le fondateur annonçait clairement ses couleurs : «Approchez-vous et nous vous apprendrons qui vous êtes, aux yeux de la foi. » Le monde des petits prenait alors conscience de sa valeur :enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, héritiers de son royaume éternel, la portion choisie de son héritage…

    Rien n’a changé depuis. Des pauvres, il y en a toujours. Jésus Sauveur et à sa suite saint Eugène nous ont appris qu’une pauvreté « aux multiples visages » pouvait se dissimuler sous des apparences prospères, que des gens aspiraient à l’attention qui leur permettraient de prendre conscience de leur valeur et que paix promise à tout enfant de Dieu leur était aussi destinée.

    « D’une manière très réelle, ce sont les pauvres qui nous enseignent. Ils nous montrent que la valeur des gens ne se mesure pas par leurs possessions ou leur compte en banque… » a dit notre pape François.

    Il n’en faut pas plus pour ranimer en moi un souvenir que les années n’on pu arriver à effacer. C’était pendant la 2ième guerre mondiale. Pendant l’offensive des Ardennes. Nous vivions entassés dans des caves avec des voisins, crainte au cœur et nourriture qui ferait frémir bien des diététiciens ! Parmi nous, Maria, une jeune voisine à peu prés de mon âge (9 ans à l’époque). Les quelques patates et carottes crues ne comblaient guère les appétits ! Un jour, Maria, échappée un court instant de notre sombre abri se risque au rez-de-chaussée réquisitionné par les soldats et s’en revient en courant avec en mains une demi-tartine… Du vrai bon pain ! Un éblouissement ! La suite l’est plus encore… Maria qui aurait pu tout dévorer à pleines dents m’en avait gardé la moitié ! Maria, une pauvre qui n’en a pas fini de m’évangéliser !

    Des Maria il y en a beaucoup dans la vie. Des pauvres avec leur misères et des gestes débordants de charité. Des pauvres dont chacun de nous fait à l’occasion partie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *