NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI: PROCHES DES JEUNES POUR QU’ILS DEVIENNENT PLUS HUMAINS, PLUS CHRETIENS, PLUS SAINTS

Très proches des gens avec lesquels ils travaillent, les Oblats demeureront sans cesse attentifs à leurs aspirations et aux valeurs qu’ils portent en eux. Qu’ils ne craignent pas de présenter clairement les exigences de l’Évangile et qu’ils aient l’audace d’ouvrir des voies nouvelles afin que le message du salut atteigne tous les hommes.

CC&RR. Constitution 8

A l’occasion de notre bicentenaire, nous regardons nos 200 ans d’histoire et de grâce missionnaire comme le résultat de notre vision fondatrice. Le but de cette célébration, cependant, n’est pas de rester tournés vers le passé mais de recevoir un élan pour les 200 prochaines années. Le congrès sur le ministère oblat avec les jeunes a certainement déjà entamé ce processus. La source de sa réflexion est le principe missionnaire qui imprégnait toute l’attitude de Saint Eugène : être proche des gens. « Nous devons rendre les hommes raisonnables, puis chrétiens, enfin les aider à devenir des saints ».

Le but de la mission avec les jeunes est de suivre de près la vision d’Eugène dans chacune de ces catégories. Ci-dessous, voici une proposition de l’approche qu’on aimerait développer. C’est une proposition qui doit encore être travaillée et finalement approuvée, mais la commission qui y travaille est heureuse de nous en donner un aperçu.

Trois objectifs du ministère oblat avec les jeunes

Suivant l’inspiration de Saint Eugène de Mazenod, nous sommes guidés par trois objectifs:

Devenir HUMAINS : nous cherchons à promouvoir la croissance personnelle intégrale (psychologique, intellectuelle, émotionnelle, physique, sociale et spirituelle) de chaque jeune, les aidant à reconnaître leur dignité et la dignité des autres.

Devenir CHRETIENS : nous cherchons à établir les jeunes dans une participation active et responsable à la vie, à la mission et au travail de la communauté de foi catholique.

Devenir SAINTS : nous cherchons à rendre les jeunes capables de vivre comme disciple de Jésus-Christ, à partir du charisme oblat, pleinement humains et pleinement vivants, dans le monde d’aujourd’hui.

La famille Mazenodienne attend avec impatience d’en apprendre plus sur ce sujet dans l’avenir – et d’apprendre aussi de nos jeunes frères et sœurs.

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« Réaliser les rêves de sa jeunesse ; c’est ce qui peut nous arriver de mieux. Aucun succès mondain ne peut remplacer ça. » Willa Cather

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1 réponse à NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI: PROCHES DES JEUNES POUR QU’ILS DEVIENNENT PLUS HUMAINS, PLUS CHRETIENS, PLUS SAINTS

  1. Denyse Mostert dit :

    C’est avec attendrissement que je me souviens des rêves de ma jeunesse. Ils me ressemblaient : clairs, précis et impatients de se réaliser. J’avançais, on pourrait même dire que je fonçais, au bout d’une réflexion parfois bien sommaire. Avec le résultat décevant de n’avoir tenu compte que de mon seul désir et parfaitement négligé l’avis des autres. « Tu vas trop vite en matière », me disait alors ma grand-mère.

    Le goût de tout vivre, de tout réaliser « maintenant » n’est-il pas une caractéristique bien spécifique de la jeunesse de toutes les époques ? Heureusement, mes grands-parents, mon institutrice de primaire et le bon curé qui nous faisait chaque jour le catéchisme étaient là pour freiner des élans porteurs d’autant de catastrophes que de réussites ! J’ai ainsi appris à aller de l’avant en connaissance de cause et dans le respect des autres.

    Tout n’allait pas pour autant sur des roulettes ! Des retours sur moi-même, des moments où mes désirs avaient la primauté, j’en ai vécus comme tout le monde. Et puis, une fois le cœur lavé d’un regret bien conscient, je repartais vers l’avant.

    D’accord, les temps ont changé ! Pour l’Évangile, plus de place de choix dans les programmes scolaires. Ma petite-fille Adeline étudie l’ Histoire des Religions. À nous de rendre Jésus Christ bien vivant pour nos jeunes. Pour cela, un seul langage, celui du cœur. Un jour, Adeline me demande « Dis-moi grand-maman, qu’est-ce qu’il a fait de spécial Jésus ? » Comme cela, sans rien qui annonçait une telle question… Ma réponse à la petite fille de 8 ans – « Il est venu nous apprendre à être heureux en nous aimant les uns les autres. » Elle a compris. Au point de me citer ces mots par après.

    Venant de mes grands petits-enfants dont l’aîné approche la trentaine, les questions deviennent évidemment plus complexes. Avec l’expérience, je suis arrivée à éviter les grandes réflexions philosophiques, sachant que leurs études universitaires les plaçaient sur un palier différent du mien. J’ai compris – vaut mieux tard que jamais – que le meilleur témoignage à donner est une vie en conformité avec l’Évangile. Ici, souvenir de la réflexion d’un petit-fils : «C’est drôle grand-maman, tu ne dis jamais du mal de personne ! « Constatation qui m’a fait chaud au coeur…

    « Nous devons rendre les hommes raisonnables, puis chrétiens, enfin les aider à devenir des saints », disait Eugène de Mazenod. Depuis toujours les jeunes ont besoin d’écoute et d’authenticité. Deux conditions à vivre au nom de Jésus Christ.

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