NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : TOUJOURS PROCHE DES GENS

Très proches des gens avec lesquels ils travaillent, les Oblats demeureront sans cesse attentifs à leurs aspirations et aux valeurs qu’ils portent en eux.

CC&RR, Constitution 8

Notre vocation est d’être proche des gens, et nous le faisons en les aimant avec l’amour du Sauveur.

Il ne doit pas être une proximité protectrice mais un reflet du Christ qui vient à nous avec les bras ouverts, prêt à donner et à recevoir. Nous sommes proches des gens parce que nous sommes prêts à recevoir l’amour de Dieu à travers eux. La CC&RR, Constitution 8 décrit parfaitement cette attitude de proximité.

Nous nous laisserons évangéliser par les pauvres et les marginaux vers qui notre ministère nous envoie, car souvent ils nous font entendre de façon nouvelle l’Évangile que nous annonçons. Attentifs à la mentalité des gens, nous accepterons de nous laisser enrichir par leur culture et par leurs traditions religieuses.

Ils « nous permettent d’entendre, d’une manière nouvelle, l’évangile que nous proclamons » – ils nous aiment, de façon nouvelle, avec le même amour du Christ avec lequel nous les avons aimés. Quel privilège incroyable et quel honneur que d’être proche des gens!

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« On admire avec beaucoup d’appréciation les enseignants qui nous ont marqués, et avec gratitude ceux qui ont touché notre sensibilité humaine. Le curriculum est une matière brute très nécessaire, mais la chaleur est une matière vitale pour une plante en croissance et pour l’âme de l’enfant. » Carl Jung

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1 réponse à NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : TOUJOURS PROCHE DES GENS

  1. Denyse Mostert dit :

    On a parlé hier d’inculturation, aujourd’hui il est question de proximité aux autres. Ni protectionnisme, ni fioritures sentimentales touchantes… Être proche des gens signifie ici « demeurer attentifs aux aspirations et aux valeurs qu’ils portent en eux. » – (CC&RR 8) – Pas de sentiment de supériorité, ni prosélytisme. Être proche des gens c’est prendre d’abord conscience de notre réalité mutuelle d’enfants de Dieu. C’est, à travers l’être humain blessé, découvrir la beauté cachée…

    Paul écrivait aux Galates : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3:28). Ainsi peut-on dire que, devant Dieu, il n’y a plus ni riches, ni « pauvres aux multiples visages ». Que simplement existent des enfants de Dieu uniques avec chacun son lot de misères et de richesses.

    Ne devient-il pas alors plus facile de découvrir les trésors enfouis sous une auto-défense souvent nécessaire ? On sait tous qu’il est difficile d’arborer un sourire confiant alors qu’on est trompé d’une manière ou d’une autre. Pas évident de penser au pardon des offenses quand les querelles se suivent, de partager le pain qui arrive à peine à apaiser notre faim… Et ceci n’est pas qu’une partie de l’existence de ceux appelés communément les pauvres dont je suis moi aussi. Il me suffit pour m’en convaincre de penser à certains moments de mal-être , de fermeture aux autres et même de velléités de revanche que j’ai vécus.

    D’où la beauté de cette consigne : « Nous nous laisserons évangéliser par les pauvres et les marginaux vers qui notre ministère nous envoie, car souvent ils nous font entendre de façon nouvelle l’Évangile que nous annonçons. Attentifs à la mentalité des gens, nous accepterons de nous laisser enrichir par leur culture et par leurs traditions religieuses. » (CC&RR 8)

    Une attitude qui va rappeler celle du Christ. Sans a priori, sans ségrégation, sa bonté surgissait à tout moment. En lui, aucun sentiment de supériorité. La seule gloire qu’il s’est reconnue était d’être le Fils de Dieu. Non, je ne grimpe pas dans les nuages. Je ne me prends pas non plus pour une autre. J’ai trop conscience de mes faiblesses… Et je garde la certitude que je peux devenir également celle qui écoute, tente de soulager et découvre aussi les bienfaits de ce tourbillon d’amour et de vérité.

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