QUI EST SAINT EUGÈNE? FONDATEUR D’UNE CONGRÉGATION RELIGIEUSE

1er novembre 1818: La communauté de missionnaires devient une congrégation de prêtres religieux et de frères, qui font vœux de vivre les conseils évangéliques.

Il faut que l’on comprenne maintenant mieux que jamais la nécessité d’être parfait religieux pour être bon missionnaire. Il faut que l’on soit bien persuadé que le moyen le plus efficace d’opérer de grands fruits dans les âmes est la sainteté de la vie et la pratique fidèle de tous les devoirs de notre état

Ouverture du Chapitre général du 1850

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1 réponse à QUI EST SAINT EUGÈNE? FONDATEUR D’UNE CONGRÉGATION RELIGIEUSE

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène de Mazenod est catégorique. Pour que les Missionnaires de Provence deviennent « pleinement des hommes apostoliques », un seul chemin, celui des vœux religieux.

    En 1814 déjà, il écrit à Henri Tempier : « S’il ne s’agissait que d’aller prêcher tant bien que mal la parole de Dieu, mêlée à beaucoup d’alliage de l’homme, parcourir les campagnes dans le dessein, si vous voulez, de gagner des âmes à Dieu, sans se mettre beaucoup en peine d’être des hommes intérieurs, des hommes vraiment apostoliques, je crois qu’il ne serait pas difficile de vous remplacer; mais pouvez-vous croire que je veuille de cette marchandise? » (*)

    Des termes un peu cavaliers qui disent bien le désir du Fondateur. Il veut «des hommes qui aient la volonté et le courage de marcher sur les traces des Apôtres». Il veut que «la plus grande régularité s’établisse» dans la maison. (*)

    Cela n’aura pas l’heur de plaire à tous. Le 1er novembre 1818, après les remous que l’on sait, « la communauté de missionnaires devient, une congrégation de prêtres religieux et de frères, qui font vœux de vivre les conseils évangéliques. »

    Toute sa vie durant, le Fondateur va scander cette nécessité qu’il rappellera encore au chapitre général de 1850 : « Il faut que l’on comprenne maintenant mieux que jamais la nécessité d’être parfait religieux pour être bon missionnaire. Il faut que l’on soit bien persuadé que le moyen le plus efficace d’opérer de grands fruits dans les âmes est la sainteté de la vie et la pratique fidèle de tous les devoirs de notre état. ».

    Il serait faux de croire que les vœux religieux introduisent directement dans un monde de perfection. Combien de grands saints nous ont donné l’exemple des combats de leur vie ! On sait aussi les difficultés de ceux-là que nous cotoyons chaque jour. Pour eux tous comme pour nous, la mission est parsemée d’embûches. L’essentiel n’est-il pas de garder bien vivant notre oui au Seigneur, de nous relever et et de continuer la route dans la confiance, un pas à la fois ?

    (*) http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=10&vol=1&let=V&ID=1134

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