LE FEU SACRE DE L’AMOUR

Qu’est-ce que a donné à Eugène la force intérieure pour continuer? Nous attrapons un autre aperçu dans la messe qu’il a célébrée à la tombe de Pierre – il parle de «le feu sacré de l’amour » qu’il rappelle dans la vie et des exemples de chacune de ces personnes qui ont été associées à Jésus.

On prie avec confiance, je vous assure, quand on se sent entre Jésus-Christ et son Vicaire, ses Apôtres et les premiers chefs de l’Église, tels que saint Lin, etc., offrir le saint sacrifice sur des corps qui ont été animés par de si grandes âmes, sur des membres qui ont touché le Sauveur, desquels on croit sentir encore rejaillir le feu sacré de cet amour qui les livra aux tourments du martyre, pour confesser le nom de leur Maître, qui est aussi le nôtre!

Lettre à Henri Tempier, 17 janvier 1826, EO VII n 218

Son temps à Rome pour demander l’approbation des Oblats était pour laisser « le feu sacré de l’amour » brûler plus fortement dans les Oblats et de les aider à allumer des feux dans la vie des plus délaissés.

 

“Parfois notre lumière s’éteint et se rallume par une étincelle d’une autre personne. Chacun de nous a des raisons de penser avec une profonde reconnaissance de ceux qui ont allumé la flamme en nous.”    Albert Schweitzer

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1 réponse à LE FEU SACRE DE L’AMOUR

  1. Denyse Mostert dit :

    Rome, lettre à Henri Tempier, 17 janvier 1826

    Il en est de la prière comme de tout ce qui touche le cœur. Variable, parfois lointaine mais toujours présente pour qui est habité par la confiance. Eugène a tout misé sur sa foi en Dieu, l’accueil empreint de bonté de Léon XII et sur tous ceux-là dont la présence est plus tangible dans la Ville Sainte que nulle part ailleurs. De ces derniers il évoque les tourments acceptés au nom d’une foi durement éprouvée; il croit sentir « rejaillir le feu sacré de cet amour qui les livra aux tourments du martyre, pour confesser le nom de leur Maître, qui est aussi le nôtre! »

    Henri Tempier ne peut qu’être sensible à une telle déclaration, lui qui, comme les missionnaires demeurés en France, a tellement besoin de foi et de patience pour maintenir ‘’le feu sacré’ de la vocation qui les appelle vers les plus démunis.

    Qui d’entre nous n’a jamais traversé des moments ‘’d’éclipse’’ pendant lesquels le prière devient si ardue, et Dieu, pensons-nous, si lointain ? C’est avec tout notre être que nous nous tournons vers lui. N’est-il pas dès lors normal que notre part d’humanité soit affectée par l’une ou l’autre circonstance déplaisante ? Et que le réconfort nous soit donné par quelqu’un ayant passé par les mêmes épreuves ?

    Communiquer « le feu sacré de l’amour »… un autre aspect de la communion des saints !

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