La première lettre circulaire du p. Fabre aux Oblats après le Chapitre Général qui l’avait élu comme successeur d’Eugène :
Soyons unis dans l’esprit et dans le cœur
et nous aurons la force de faire ce qui est bien.
Soyons unis dans la mémoire d’un père aimé à jamais.
Alors que nous nous préparons à célébrer les 200 ans de la fondation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, ces paroles sont plus pertinentes que jamais. Si nous laissons la présence et l’esprit d’Eugène être source de notre force et de notre unité, alors certainement nos liens de charité et notre zèle missionnaire n’auront pas de frontières.
« A la mort d’Eugène, il y avait 415 Oblats sur 4 continents. Aujourd’hui, il y a 4000 oblats dans 66 pays. » Comment ont-ils fait, depuis 1861, pour survivre à tous les événements heureux pour certains mais parfois difficiles qu’ils ont dû traverser?
Évidence première, il y a Jésus Christ. Celui-là même qui a inspiré à Eugène de Mazenod une compassion agissante.
Il y a Eugène dont on dit avec raison qu’il est « un saint des temps modernes». Parce qu’il a vécu en « plein terreau », écrit le P. Paul Arsenault. Et de citer « sa famille éclatée, ses exils successif et finalement « le noble de naissance qui se fait proche des pauvres ».
Il y a le religieux fidèle à son Dieu, l’indéfectible homme d’Église et le chrétien qui a laissé tant de témoignages de ses luttes et de ses victoires. Il y a le père se tenant proche de ses enfants éloignés et son désir de les retrouver tous dans la prière, « devant le Saint Sacrement ».
Il y a Eugène de Mazenod qui continue à nous interpeller par les extraits quotidiens d’une correspondance transmise fidèlement par le P. Frank Santucci…
Et il y a finalement la grande famille mazenodienne unie « dans l’esprit et dans le cœur » pour y trouver « la force de faire ce qui est bien ». Oui, l’esprit paternel du Fondateur nous accompagne !