FAIS TOUT CE QU’IL TE DIT

Dans sa prière, Eugène se tourne maintenant vers Marie, lui demandant de l’accompagner alors qu’il est en train de vivre ses nouvelles responsabilités.

Vierge Marie, ma bonne Mère, si je vous invoquais plus souvent, je n’aurais pas tant à gémir sur moi-même.
Aidez-moi, ô ma Mère, par votre puissante intercession, à m’acquitter autrement que je ne l’ai fait jusqu’à présent de toutes les obligations que votre cher Fils m’a imposées
afin que par votre secours je trouve ma récompense en les accomplissant comme il faut
et, après les avoir accomplies, une récompense plus grande encore dans le ciel où je vous conjure de m’attirer quand je serai moins indigne d’y entrer..

Retraite d’un jour, pendant la retraite de la communauté, le 30 octobre 1818,
E.O. XV n. 148

 

Sa mère dit aux serviteurs: «Quoi qu’il vous dise, faites-le.» Jean 2:5

Dans notre Règle de Vie oblate :

Marie Immaculée, par sa réponse de foi et sa totale disponibilité à l’appel de l’Esprit, est le modèle et la gardienne de notre vie consacrée.

CC&RR Constitution 13.

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1 réponse à FAIS TOUT CE QU’IL TE DIT

  1. Denyse Mostert dit :

    C’est maintenant une évidence. Eugène de Mazenod le reconnaît : le Seigneur s’est fait entendre « soit par la voix des supérieurs, soit par les succès dont, malgré tant d’obstacles et d’oppositions, il a couronné toutes les œuvres dont il m’avait chargé. » Les Missionnaires de Laus accepteront la charge de Notre-Dame-du-Laus.

    Des photos montrent le Sanctuaire, entouré de quelques maisons, comme égaré au milieu d’imposantes montagnes. « Jean Guitton a dit de ce lieu qu’il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe.» (*)

    Marie en est la Reine incontestée. Il est donc normal que les pensées du Fondateur se dirigent vers celle que les Missionnaires se préparent à faire connaître et aimer comme ils le font pour son Fils.

    Dans la prière d’Eugène, toujours le souvenir de ses faiblesses, mais aucune mièvrerie. Le 30 octobre 1818, il note : « Vierge Marie, bonne Mère, si je vous invoquais plus souvent, je n’aurais pas tant à gémir sur moi-même. »

    Disparu l’effroi d’il y a peu. La confiance prend le dessus. Aucunement question de faits extraordinaires qui faciliteraient la tâche des Missionnaires mais la demande réaliste d’un homme de foi. « Aidez-moi, ô ma Mère, par votre puissante intercession, à m’acquitter autrement que je ne l’ai fait jusqu’à présent de toutes les obligations que votre cher Fils m’a imposées. »

    C’est donc sous la protection de celle qu’il se propose « [d’invoquer] plus souvent » que va s’ouvrir un nouveau chapitre de la vie d’Eugène et des Missionnaires de Provence.

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