IL FAUDRA VOUS Y FAIRE TOUT À TOUS, COMME LE DIVIN MAÎTRE QUE NOUS SERVONS ET LES SAINTS APÔTRES SUR LES TRACES DESQUELS NOUS MARCHONS

Eugène, en tant que supérieur général, donna au P. Hermitte comme nouvel ordre de mission de servir les personnes ayant des besoins spirituels.

Je vous mande de partir à N.-D. du Laus pour que vous vous rendiez utile dans ce sanctuaire où tant d’âmes nécessiteuses accourent pour y trouver le soulagement à leurs maux. Il faudra donc y confesser et les pèlerins et ceux des habitants qui pourraient s’adresser à vous.

Eugène lui rappelle que le modèle de mission pour chaque Oblat est de : suivre les traces des apôtres au service du Seigneur.

Il faudra vous y faire tout à tous, comme le divin Maître que nous servons et les saints Apôtres sur les traces desquels nous marchons. Partez donc, mon cher fils, dans la disposition de suppléer par le zèle au petit nombre d’ouvriers.

Le Sauveur n’abandonne jamais ses serviteurs:

Le Seigneur, dont nous faisons l’œuvre, pourvoira à nos besoins, si nous sommes des serviteurs fidèles nous acquittant bien de la belle mission qu’il nous a donnée par une grâce de prédilection.

Lettre à Jean Hermitte, le 25 août 1837, EO IX n 636

Aujourd’hui, nous, famille Mazenodienne, sommes invités à suivre cette même vision dans notre vie de tous les jours.

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SI L’ON SAVAIT BIEN CE QUE C’EST QU’UN ÉVÊQUE, ON S’ÉTONNERAIT MOINS DE LE VOIR S’APPROCHER DE SES OUAILLES QUAND ELLES SONT DANS L’AFFLICTION

Eugène rapporte deux de ses visites pastorales pour réconforter ceux qui souffraient.

En rentrant en ville, je suis allé visiter l’abbé Fissiaux qui est malade de chagrin en voyant que la maladie lui a enlevé jusqu’à sept des petites filles de sa communauté du choléra..

Le père Charles Fissiaux, membre du clergé diocésain, avait ouvert un lieu pour les filles pauvres et les orphelines de l’épidémie de choléra de 1835. En 1839, il a fondé la Société Saint-Pierre-aux-Liens pour les jeunes en prison

De là j’ai visité m. Jourdan atteint par le choléra, mais qui laisse quelque espoir de guérison. Ma visite lui a fait un bien indicible et a fort édifié le docteur Ducros qui est entré dans la maison du malade en même temps que moi. Si l’on savait bien ce que c’est qu’un évêque, on s’étonnerait moins de le voir s’approcher de ses ouailles quand elles sont dans l’affliction ou aux prises avec la maladie et la mort.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 8 Septembre 1837, EO XVIII

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LES PAUVRE COMPTENT SUR L’ÉVÊCHÉ, ET BIENTÔT NOUS SERONS OBLIGÉS DE VENDRE NOS PROPRIETÉS POUR LES AIDER

À mesure que l’épidémie de choléra diminuait, la prise de conscience de la misère qu’elle avait causée l’était aussi.

Mais la misère se fait sentir de toute part, et nous n’osons pas espérer que les quêtes qui se font, comme dans l’autre choléra, avec ostentation, la soulagent beaucoup. 

Eugène parla donc de l’argent qui a été recueilli lors de l’épidémie du 1835, et comment ces fonds ont été mal géré et ne pouvant pas servir aux victimes.

En attendant, les pauvres refluent à l’évêché, et nous serons bientôt réduits à vendre nos couverts pour les soulager, car il ne nous arrive pas un sou de toutes ces quêtes philanthropiques dont le produit se fond dans la caisse où je pense qu’on les dépose. Il n’y a qu’un cri dans la ville sur cette dilapidation, mais tel homme, qui refuserait cent sous à son curé, se fait gloire de voir son nom inscrit pompeusement sur une liste imprimée pour cent francs et quelquefois moins. [ed: 5 sous égal 1 franc]

Eugène de Mazenod, Le Journal, 7 Septembre 1837, EO XVIII

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QUE QUELQU’UN OSE VENIR NOUS PRÊCHER UN AMOUR SPÉCULATIF, PRIVÉ DE SENTIMENT ET SANS AFFECTION

Eugène réagit dans son journal personnel, contre tous ceux qui ne pensent qu’avec leur tête et non avec leur cœur.

Il connaissait et aimait les Écritures, et dans ce texte, nous le voyons librement en se servant de la Première Lettre de Jean chapitres trois et quatre.

Et c’est après la venue de Jésus-Christ, après l’exemple de saint Pierre, après les enseignements de saint Jean, que l’on vient nous débiter un genre de perfection plus digne des stoïciens que des véritables chrétiens! Aimons Dieu à cause de ses infinies perfections, aimons-le aussi parce qu’il nous a aimés le premier, « mais qu’il nous a aimé le premier mais “puisque Dieu nous a tant aimé, nous devons aussi nous aimer les uns les autres, et remarquez bien: «Mes Petits-enfants, aimons, non seulement en parole ou en discussion » comme tous ceux qui aiment par la tête, “mais en vérité et en actions. Oh non! « Celui qui n’aime pas ne connait pas Dieu, car Dieu est amour ». Et cet amour est si peu de spéculation et abstraction faite de la personne, et il est si vrai qu’il faut savoir aimer ici-bas pour se promettre d’aimer Dieu pour qui dans un vrai sens on aime ses créatures, que l’Apôtre nous dit: “car ceux qui n’aiment pas le frère qu’il voit, ne peuvent pas aimer Dieu qu’ils n’ont jamais vu ». Il n’y a pas de milieu: « Le commandement que nous avons de Dieu est ceci: ceux qui aiment Dieu doivent aimer leurs frères et sœurs ». Qu’on étudie saint Jean, qu’on sonde le cœur de saint Pierre et son amour pour son divin maître, qu’on approfondisse surtout tout ce qui émane du cœur si aimant de Jésus-Christ, non seulement pour tous les hommes, mais en particulier pour ses apôtres et ses disciples, et puis qu’on ose venir nous prêcher un amour spéculatif, dépourvu de sentiment et sans affection!

Eugène de Mazenod, Le Journal, 4 Septembre 1837, EO XVIII

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LE COEUR DE JÉSUS-CHRIST QUI M’A FORMÉ, ANIMÉ ET INSPIRÉ

Continuant à réfléchir sur son chagrin à la mort par choléra de Dauphin, Eugène révèle le rôle de l’amour de Jésus, représenté dans le Sacré Cœur, dans sa propre vie et son ministère :

L’on comprendra d’après cela que je suis loin de vouloir désavouer ou cacher seulement les sentiments qui m’animent. Que celui qui serait tenté de me blâmer sache que je redoute peu son jugement et que je me ferais fort de lui prouver que j’ai tout lieu de remercier Dieu de m’avoir donné une âme capable de mieux comprendre celle de Jésus-Christ notre maître qui a formé, qui anime, qui inspire la mienne, que tous ces froids et égoïstes raisonneurs qui placent apparemment le cœur dans le cerveau, et ne savent aimer personne parce qu’en dernière analyse ils n’aiment qu’eux.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 4 Septembre 1837, EO XVIII

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« VENEZ MAINTENANT, APPRENDRE DE NOUS CE QUE VOUS ÊTES AUX YEUX DE LA FOI »

Ces mots ont été prononcés par Eugène de Mazenod, aux plus abandonnés d’Aix-en-Provence, pendant son premier sermon alors qu’il commençait son ministère comme jeune prêtre.

Ils résument toute sa vie comme Fondateur des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, Évêque de Marseille, et son ministère permanent avec nous aujourd’hui dans la communion des saints.

Vous pouvez accepter son invitation en apprenant à mieux le connaître dans ce cours en ligne :

« EUGÈNE DE MAZENOD 101 » (FRANÇAIS)

Ce cours concerne la vie et la spiritualité de Saint Eugène de Mazenod, Fondateur des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, qui a également inspiré la fondation d’une famille laïque qui partage le même charisme dans le monde.

Il s’agit d’un cours d’enrichissement non universitaire pour ceux et celles qui cherchent à développer leur connaissance et leur compréhension de la vie, du charisme, de la spiritualité et de la mission de Saint Eugène de Mazenod.

Vos guides sont Bonga Thami Majola OMI, Frank Santucci OMI, et David Muñoz Lopez OMI.

Le cours sera divisé en 20 séances, commençant le 1 juillet 2020. Chaque séance comprendra une conférence enregistrée (± 20 minutes) disponible pour les étudiants tous les 15 jours. Des fichiers contenant du matériel supplémentaire pour chaque conférence seront disponibles pour aider à atteindre les objectifs ci-dessus.

Voir: https://moodle.ost.edu/course/index.php?categoryid=28  

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ORAISON : EN PRIÈRE AVEC LA FAMILLE MAZENODIENNE – LA FÊTE DU BIENHEUREUX JÓZEF CEBULA, O.M.I.

“Dans la prière silencieuse et prolongée de chaque jour, ils se laissent modeler par le Seigneur et trouvent en lui l’inspiration de leur conduite.” (Règle de vie OMI, 33).

La pratique de l’Oraison prenait une part importante dans les prières quotidiennes de Saint-Eugène. C’est par elles qu’il entrait en communion avec sa famille missionnaire. Alors qu’ils étaient tous en France à cette époque, il était facile pour eux de se rassembler en prière à peu près au même moment. Dès lors que les missionnaires Oblats commencèrent à se disperser sur différents continents, il ne fut plus possible de prier ensemble au même moment. Il y eut alors un moment de prière où ils devaient s’arrêter et entrer en union de prière les uns avec les autres, même si ce n’était pas au même instant.

C’était une pratique qu’Eugène voulait maintenir pour l’ensemble des membres de sa communauté religieuse. C’est pour cela que vous êtes invités à prendre part à cette pratique de l’Oraison le  Dimanche 21 Juin 2020, où nous commémorons la fête du bienheureux Józef Cebula, O.M.I. le 12 Juin.

 Jean 12:24-25

Vraiment, je vous l’assure : si le grain de blé que l’on a jeté en terre ne meurt pas, il reste un grain unique. Mais s’il meurt, il porte du fruit en abondance. 25 Celui qui s’attache à sa propre vie la perdra, mais celui qui fait peu de cas de sa vie en ce monde la gardera pour la vie éternelle.

Matthieu 20:22-23

 Jésus leur répondit : Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?

– Oui, lui répondirent-ils, nous le pouvons.

Alors Jésus reprit : Vous boirez, en effet, ma coupe, mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de vous l’accorder. Ces places reviendront à ceux pour qui mon Père les a préparées.

Récits faits par des témoins:

“Le Père Cebula n’était  ni un homme mondain, ni un homme brillant. Il a vécu une vie toute ordinaire, mais remplie d’une foi intense.  Ainsi, vivait-il sa prêtrise et sa vie religieuse. Il s’entendait bien avec ses semblables même si ses manières ne le faisaient pas ressortir comme étant un gagnant. ” (Jan Geneja O.M.I., May 29, 1992)

Ses paroles étaient simples, mais elles pénétraient profondément le cœur d’autrui. Elles nous guidaient pour nous faire réfléchir au sens de la vie. …Le Père Cebula était aussi très en demande. De longues files se formaient devant son confessionnal. ” (Mme Franciszka Koloch, 1993)

En 1939, quand les nazis occupèrent la Pologne, ils déclarèrent illégale l’appartenance à l’Église. Le 4 mai 1940, les novices oblats furent arrêtés à Markowice par les nazis et envoyés au camp de concentration de Dachau en Allemagne. Le Père Cebula, cependant, continua sa mission sacerdotale, en dépit du bannissement, jusqu’à ce qu’il soit arrêté le 2 avril 1941.

“Durant les jours où il était à la maison d’arrêt, sa vie fut particulièrement difficile. Elle le fut encore plus après la déportation des novices… Pendant le jour, il travaillait comme journalier; la nuit, il célébrait la messe en secret et, sous un déguisement, il allait consoler les mourants… et baptisait les nouveau-nés.” (Jan Nawrat O.M.I., 29 Décembre 1948)

Seize jours plus tard, il fut envoyé au camp de concentration de Mauthausen en Autriche où il fut harcelé et forcé de travailler durement. Trois semaines plus tard, le 9 mai, le Père Cebula soudainement rassembla toutes ses forces et dit, “Ce n’est pas vous qui dirigez, C’est Dieu qui vous jugera” Les nazis lui ordonnèrent alors de courir avec une pierre sur le dos en direction de murs de fils barbelés, quand un garde l’exécuta avec une mitraillette et on déclara que le Père Cebula ‘avait été tué en tentant de s’échapper’. On brula son corps dans un crématorium où il fut réduit en cendres. Il a été béatifié par le Pape Jean-Paul II le 13 juin 1999 en même temps que 107 Martyrs de la 2ème guerre mondiale.

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JE DÉCLARE QUE JE NE COMPRENDS PAS COMMENT QUELQU’UN PEUT AIMER DIEU, S’IL NE SAIT PAS AIMER LES GENS DIGNES D’ÊTRE AIMÉS

Le cri du cœur d’Eugène, dans son journal privé, à la souffrance et la mort de Dauphin qui avait été un travailleur domestique à l’évêché de Marseille. Bien qu’il ait cessé d’y travailler depuis un certain nombre d’années, il était resté en contact avec Eugène.

J’ai dit la messe pour le pauvre Dauphin. C’est ainsi que je lui prouve si je suis reconnaissant de son attachement pour moi. J’aurais voulu lui sauver la vie à tout prix. Maintenant je voudrais par mes suffrages l’introduire au plus tôt dans la gloire.

Barri, que j’ai vu aujourd’hui, m’a confirmé ce que je savais déjà du dévouement de ce bon Dauphin, c’est au-delà de ce que l’on pourrait croire. Il se serait fait hacher pour moi qu’il protestait, en toute rencontre, aimer plus que personne. C’était un pur effet de sa reconnaissance, car il restait quelquefois un an entier de me parler. Je console mon chagrin de la perte de ce fidèle et bon serviteur en écrivant ces choses. Je ne les écris que pour moi. Si quelqu’un vient à les lire, qu’il ne m’accuse pas de faiblesse.

L’explication de ses sentiments, par Eugène, est une affirmation d’une puissante affirmation de l’amour de Dieu.

Je supporte toutes les douleurs, mais je ne rougis pas de sentir très vivement la perte de ceux qui m’aiment véritablement et que j’aime de mon côté avec tant de raison, et comme sait le faire mon cœur si aimant. Point de scandale. Je déclare que je ne conçois pas comment peuvent aimer Dieu ceux qui ne savent pas aimer les hommes dignes d’être aimés.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 4 Septembre 1837, EO XVIII

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JE N’AI PAS PEUR D’EXPRIMER CE QUE JE RESSENS … NOTRE DIVIN SAUVEUR N’A-T-IL PAS PLEURÉ SUR LAZARE?

Le journal personnel d’Eugène continue de nous donner un aperçu de la façon dont il a géré la souffrance. L’occasion a été quand son ancien travailleur était en train de succomber au choléra.

Dauphin vit encore, mais il va toujours plus mal, j’ai dit tout à l’heure la messe pour lui. Le p. Tempier est appelé pour recevoir les derniers soupirs de Lamberte, excellente femme dévouée aux intérêts de la maison et toute au service du Calvaire. C’est elle qui avait donné ses soins à notre cher père Marcou dans sa dernière maladie, nous faisons une grande perte.

Je ne crains pas d’exprimer ce que je sens; pourquoi ne saurait-on pas que nous ne sommes pas des ingrats? Notre divin Sauveur ne pleura-t-il pas sur Lazare, son cœur ne doit-il pas être le prototype des nôtres? Oh! oui j’aime d’une véritable, d’une sincère, d’une tendre affection tous ceux qui m’aiment; je regrette, je pleure la perte de tous ceux qui me sont dévoués, ou qui le sont aux nôtres et à notre sainte œuvre!

J’ai en horreur les égoïstes, les cœurs insensibles qui rapportent tout à eux et ne rendent rien pour ce qu’on leur donne. Plus j’étudie le cœur de Jésus-Christ, plus je médite sur les actions de sa précieuse vie, plus je me convaincs que j’ai raison et qu’ils ont tort, plus je remercie le Seigneur de m’avoir donné cette lumière et accordé une âme capable de comprendre et de sentir ces choses.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 2 Septembre 1837, EO XVIII

Quelle inspiration pour nous « d’étudier le cœur de Jésus Christ »!

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IL EST LA PERSONNE QUE J’AIME LE PLUS, APRÈS MA FAMILLE ET CEUX QUE DIEU M’A DONNÉ DANS LA CONGRÉGATION

Au milieu de son service aux victimes de choléra, Eugène partage un moment de souffrance personnelle dans son journal.

L’affreuse maladie fait toujours de plus grands ravages. Je viens de visiter l’excellent Dauphin qui est à toute extrémité! Cet ancien bon et fidèle serviteur avait passé hier une partie de la matinée chez moi, où je l’avais décidé sans peine à mettre ordre à sa conscience. Il n’attendait que mon appel pour commencer sa confession. Plein de force et de santé, il a été saisi ce matin par le choléra et ce soir il a été administré. Je l’ai trouvé dans un état si déplorable qu’il est fort douteux qu’il passe la nuit. Le p. Tempier lui a donné charitablement ses soins. C’est l’homme que j’aimais le plus après ma famille et ceux que Dieu m’a donnés dans la congrégation. Je lui devais ces sentiments car très certainement il aimait moins son père et tout ce qu’il avait de plus cher, que moi. Mon âme est déchirée et de la perte d’un si brave homme et du spectacle des six enfants qu’il laisse à sa malheureuse femme, prête d’accoucher du septième.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 1 Septembre 1837, EO XVIII

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