LUNDI, 1ÈRE SEMAINE DE CARÊME

“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez faità l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” (Mt. 25:40)

“Ils auront des entrailles de charité pour la misère des pauvres et ils s’estimeront heureux de pouvoir soulager, dans leurs besoins, ces membres souffrants de J.-C. « 

Règle d’Eugène de Mazenod pour les membres de son association de jeunesse chrétienne EO XV, n. 135

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1ER DIMANCHE DE CARÊME

Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus :

d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ;

d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.

Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul,

la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul,

régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance

le don de la grâce qui les rend justes.. (Rom. 5:17-19)

O mon Dieu, n’ai-je pas grande raison de me dévouer entièrement à votre service, de vous offrir ma vie et tout ce que je suis, pour que tout ce qui est en moi s’use et se consume pour votre gloire? Car à combien de titre[s] vous appartiens-je? Vous n’êtes pas seulement mon Créateur et mon Rédempteur, comme vous l’êtes de tous les autres hommes, mais vous êtes mon bienfaiteur particulier, qui m’avez appliqué vos mérites d’une manière toute spéciale; mon ami généreux, qui avez oublié toutes mes ingratitudes pour m’aider aussi puissamment que si je vous eusse été toujours fidèle; mon tendre père, qui avez porté ce rebelle sur vos épaules, qui l’avez réchauffé sur votre cœur, qui avez nettoyé ses plaies..

Notes de retraite EO XIV n 95

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SAMEDI APRÈS LES CENDRES

« Ce ne sont pas les gens en bonne santé

qui ont besoin du médecin,

mais les malades.

Je ne suis pas venu appeler des justes

mais des pécheurs,

pour qu’ils se convertissent.. (Lk. 5:32)

Cette parole sainte retentit avec les plus admirables effets dans notre diocèse ; on l’a entendue dans les bourgs et dans les campagnes comme dans la ville épiscopale, et on a senti que, transmise de Jésus-Christ à ses Apôtres, elle n’a rien perdu de son efficacité en traversant les siècles ; on a senti que, sortie de la bouche de celui qui est lui-même « la vie éternelle », elle est toujours « esprit et vie » (Jn 6,64), elle a vivifié ceux qui l’ont reçue »

Eugène de Mazenod, Instruction pastorale sur les missions, 1844

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VENDREDI APRÈS LES CENDRES

Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci :

faire tomber les chaînes injustes,

délier les attaches du joug,

rendre la liberté aux opprimés,

briser tous les jougs ?

N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim,

accueillir chez toi les pauvres sans abri,

couvrir celui que tu verras sans vêtement,

ne pas te dérober à ton semblable ?

Alors ta lumière jaillira comme l’aurore,

et tes forces reviendront vite… (Is.58:6-8)

La charité embrasse tout ; et pour des besoins nouveaux, elle invente, quand il le faut, des moyens nouveaux : secours spirituels, secours corporels, pain de l’âme, pain du corps ; instructions pour l’ignorance ; conseils, direction, appui pour la faiblesse ; asile pour la vertu ou pour la pénitence ; pieux sentiments, douces consolations, force surnaturelle pour le mourant ; tous les genres de bien sont prodigués au nom de Jésus-Christ.

Mgr Eugène de Mazenod, Lettre pastorale du 7 février 1847, Marseille

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JEUDI APRÈS LES CENDRES

Je mets devant toi la vie ou la mort,

la bénédiction ou la malédiction.

Choisis donc la vie,

pour que vous viviez, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu,

en écoutant sa voix, en vous attachant à lui.  

(Dt. 30: 19-20)

La nouvelle promulgation de la loi chez un peuple qui avait, en quelque sorte, renoncé aux divins préceptes et qui veut se replacer sous l’aimable joug du Seigneur doit être faite de façon à laisser de profondes impressions.

Lettre à Bruno Guigues, le 5 novembre 1877, EO IX n 652 

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MERCREDI DES CENDRES

Nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu. (2 Cor. 5: 20)

Oui, mes frères, venez, et vous verrez avec quelle joie nous vous aiderons à porter votre joug qui ne vous paraîtra lourd que les premiers instants de votre conversion,
car quand une fois dégagés du vice, la lumière aura succédé aux profondes ténèbres qui régnaient dans vos âmes.
Dieu vous paraîtra si aimable, il remplira vos cœurs d’une si grande consolation,
Instruction familière sur la confession, prêchée en pro­vençal, le quatrième dimanche de carême, de l’année 1813 E.O. XV n. 115

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UN APPEL À LA VIE CONTEMPLATIVE

Le jeune Oblat canadien, le Père Pierre Fisette, ne s’est pas adapté à son ministère en Corse parce qu’il a discerné une vocation à la vie contemplative.

Eugène a écrit dans son journal :

Journée bien pénible à mon coeur. Le p. Fiset  est venu la passer avec moi. Ce sera peut-être la dernière fois que nous nous verrons. Ce pauvre cher père a pris congé de moi pour se rendre à la Chartreuse.

Bien qu’il ait fait l’expérience des soins amicaux des Oblats, il était prêt à faire le sacrifice de les quitter pour suivre ce à quoi son cœur l’appelait.

Lorsqu’il m’a été prouvé qu’il lui fallait d’autres moyens de salut, j’ai cédé à ses pressantes et réitérées instances et je lui ai donné une lettre de recommandation pour le père prieur. Il est impossible de ne pas aimer un si charmant caractère; aussi notre séparation a été bien cruelle car, de son côté, le père Fiset était infiniment attaché à la congrégation et à moi en particulier, ainsi qu’au p. Guigues et à tous ceux de nos pères qu’il a connus.

Journal d’Eugène de Mazenod, 26 août 1847, EO XXI

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LES INFIRMITÉS QUI DÉPARENT UN FILS N’ÉTOUFFENT PAS L’AFFECTION DANS LE CŒUR D’UN PÈRE

Le Père Oblat né au Canada, Pierre Fisette, avait exercé son ministère pendant deux ans, mais il avait fait des erreurs et les regrettait. Eugène a demandé à ce jeune homme de 26 ans de quitter le Canada et de venir en France en 1846, en disant : « Je suis tout à fait disposé à accueillir le pénitent avec des sentiments paternels. »

Écrivant au Père Guigues, le supérieur provincial du Canada, Eugène s’est confié :

C’est bien le cas de dire, après de pareilles expériences, qu’il faut espérer contre toute espérance.  

Eugène, le père toujours plein d’espoir pour sa famille oblate, a fait en sorte que Pierre l’accompagne dans toutes ses activités pendant quelques jours, a entendu sa confession et l’a présenté à quelques-uns des Oblats français et à leur ministère, avant de l’envoyer travailler en Corse.

Celui dont je vous parle a pu voir par cette attention de ma part et les bontés que je lui témoigne que la lèpre et toutes les infirmités qui déparent un fils n’étouffent pas l’affection dans le cœur d’un père.

Lettre au Père Bruno Guigues au Canada, 8 janvier 1847, EO I n 75

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17 FÉVRIER : UNE CÉLÉBRATION D’UN FAIT DU PASSÉ OU UNE INJECTION DE PROPULSION POUR CHAQUE MEMBRE DE LA FAMILE MAZENODIENNE ?

Depuis le 25 janvier, nous avons célébré les 200 ans de notre existence avec gratitude et un espoir renouvelé.

Aujourd’hui nous rappelons comment dix ans plus tard, nous avons reçu l‘approbation de l’Église concernant ce qui était advenu ce jour-là en 1816.

Le 17 février 1826 marque le jour où nous avons reçu cette  confirmation de l’Église et c’est le jour qui est commémoré à travers le monde par la famille Mazenodienne. Il est ridicule d’en faire une simple commémoration de ce qui est survenu ce jour-là, au contraire, il faut en faire un moment de gratitude et de propulsion dans la confiance qui ouvre la nouvelle stratosphère  de la mission et des possibilités d’une nouvelle vie. La propulsion par gicleur reste une expression faible à employer comme expression de la signification de ce jour ; il se prête davantage comme vocabulaire à : briser la barrière du son. un moment ultra sonore. Est-ce que j’exagère ? Non ! Nous ne parlons pas de certains officiels du Vatican qui donnent une approbation bureaucratique pour continuer à exister… Nous parlons de Dieu. En 1826, le Pape Leo XII, après une période de discernement, reconnut que la Congrégation vint à l’existence parce qu’elle était une création de Dieu. Eugène l’avait compris :

la volonté très prononcée du Pape, sont étonnés de ce concours unanime de sentiments, mais surtout de l’imperturbable résolution du Saint-Père, que rien n’a pu ébranler de la première pensée que le Saint-Esprit lui inspira dès le premier jour que je me prosternai à ses pieds et lui présentai le plan de cette œuvre, que nous pouvons maintenant appeler divine…

Lettre à tous les to Oblats, le 18 Février 1826, EO VII, n. 226

Le Pape reconnut que c’était un charisme du Saint Esprit. Ainsi, nous parlons d’une réalité infiniment supérieure à un événement supersonique. Il s’agit pour nous d’un ACTE DE DIEU – un événement ultra-sonique qui brise la barrière du son entre le ciel et la terre. C’est un acte de Dieu que nous célébrons!

Quel en fut la signification pour Eugène ? Onze ans auparavant, il reconnut que

c’est la seconde fois en ma vie que je me vois prendre une résolution des plus sérieuses comme par une forte secousse étrangère. Quand j’y réfléchis, je me persuade que Dieu se plaît ainsi à mettre une fin à mes irrésolutions.

Lettre à Forbin Janson, le 23 Octobre 1815, EO VI n.5

Notre fondation en fut le résultat. L’approbation papale du 17 février 1826 fut un acte de discernement de la part de l’Église, reconnaissant que l’inspiration reçue par Eugène provenait de Dieu – ce fut une « supersonique » expérience. Pendant dix ans, ce petit groupe d’hommes a survécu  à leur vision créatrice, à leurs épreuves. à la persécution, aux défections et à la presque extermination, et pourtant ils n’abandonnèrent jamais. Ils croyaient que leur vocation venait de Dieu, que leur idéal était inspiré de Dieu et que leur mission auprès des plus abandonnés fut inspirée de Dieu. Le discernement de l’Église le confirmait et leur injectait une nouvelle vie et une nouvelle vigueur. Cela ne signifiait pas de dégénérer dans un moment de rétrograde ou de festivité communautaire tournée vers le passé. Ce fut une injection de vie divine qui propulsa les Oblats.

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LE 17 FÉVRIER 1826 : L’ÉGLISE RECONNAIT QUE LA FAMILLE MISSIONNAIRE D’EUGENE EST UN CHARISME DE DIEU

Eugène écrit de Rome pour annoncer la bonne nouvelle à sa famille missionnaire en France :

Mon cher ami, mes chers frères, le 17 février 1826, hier au soir, le Souverain Pontife Léon XII a confirmé la décision de la congrégation des Cardinaux, et spécifiquement approuvé l’Institut, les Règles et les Constitutions des Missionnaires Oblats de la très sainte et immaculée Vierge Marie, en accompagnant cet acte solennel de sa puissance pontificale, des expressions les plus flatteuses pour ceux qui ont le bonheur de former cette Société dont le chef de l’Église attend le plus grand bien.

Tout le monde est étourdi du coup. Ceux mêmes qui ont été appelés à contribuer par leurs suffrages a l’exécution de la volonté très prononcée du Pape, sont étonnés de ce concours unanime de sentiments, mais surtout de l’imperturbable résolution du Saint-Père, que rien n’a pu ébranler de la première pensée que le Saint-Esprit lui inspira dès le premier jour que je me prosternai à ses pieds et lui présentai le plan de cette œuvre, que nous pouvons maintenant appeler divine. …

La conclusion que nous devons en tirer, mes chers amis et bons frères, c’est que nous devons travailler, avec une nouvelle ardeur et un dévouement plus absolu encore, à procurer à Dieu toute la gloire qui dépendra de nous, et aux pauvres âmes de notre prochain leur salut par toutes les voies que nous pourrons; c’est de nous attacher de cœur et d’âme à nos Règles, et de pratiquer avec [plus d’] exactitude ce qu’elles nous prescrivent…
… Au nom de Dieu, soyons saints.

Eugene de Mazenod, le 18 février 1826, EO VII, n. 226

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