NOTRE CONGRÉGATION EST LA PLUS ESTIMÉE DE TOUTES CELLES QUI SONT EN ANGLETERRE

Avec une touche d’exagération mazenodienne, Eugène a déclaré :

Au dire des Évêques anglais, que j’ai l’occasion de voir à leur passage, notre Congrégation est la plus estimée de toutes celles qui sont en Angleterre et les Évêques se disputent l’avantage de la posséder dans leurs diocèses.

À Mgr. Bruno Guigues, 10 mai 1849, EO I n 118

Très peu de lettres concernant les premières années de la province anglo-irlandaise ont été conservées. Pourtant, il s’agissait d’une mission importante qui allait envoyer des missionnaires oblats dans le monde entier pendant plus d’un siècle. À la lumière de ce qui précède, j’aimerais, dans les entrées suivantes, compléter un peu l’histoire des débuts à partir d’autres sources.

RÉFLEXION

« L’esprit du Christ est l’esprit des missions. Plus nous nous rapprochons de lui, plus nous devenons intensément missionnaires. » (Henry Martyn)

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ANNIVERSAIRE 38E DE L’ORDINATION SACERDOTALE D’EUGÈNE

Anniversaire 38e de mon ordination sacerdotale. J’ai été célébrer cette fête comme de coutume dans la chapelle intérieure du monastère de nos saintes Capucines où je recueille toujours les témoignages les plus touchants de l’affection filiale de ces saintes filles. J’ai passé le reste de la journée au grand séminaire avec les retraitants qui se disposent à l’ordination de demain. Après la prière du soir, avant de les quitter, je leur ai communiqué mes pensées conformes sans doute à ce que l’Esprit Saint leur aura inspiré dans ces saints jours.

Journal d’Eugène de Mazenod, 21 décembre 1849, EO XXII.

RÉFLEXION

« De l’Eucharistie vient la force de vivre la vie chrétienne et le zèle pour partager cette vie avec les autres. » (Saint Jean-Paul II)

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NOTRE DIVIN SAUVEUR N’EN A ÉTÉ QUE PLUS HONORÉ DANS LE SACREMENT DE SON AMOUR  

Mgr l’évêque de Dijon m’avait écrit pour me demander des informations sur l’association des adorateurs du saint sacrement que j’ai approuvée le 30 juin 1848. Je lui ai répondu à ce sujet que j’avais en effet autorisé cette association d’adorateurs du saint sacrement, parce que je n’avais rien vu que d’édifiant dans cette pensée que les propagateurs de cette dévotion sont des personnes très pieuses qui attachent avec raison un très grand prix au succès de leur oeuvre; que j’avais d’abord craint que cette nouvelle association ne portât tort à l’ancienne qui est en vigueur depuis longtemps dans mon diocèse et qui se rattache à l’institut de nos Religieuses du Saint Sacrement dont la maison-mère est à Marseille ; mais que l’une n’avait pas nui à l’autre et que notre divin Sauveur n’en a été que plus honoré dans le sacrement de son amour
Journal d’Eugène de Mazenod, 4 novembre 1849, EO XXII.

RÉFLEXION

Pour répondre aux besoins spirituels et matériels de son diocèse, Mgr Eugène a fondé de nombreuses associations de laïcs dédiées à des aspects spécifiques de son ministère. Avec sa solide dévotion à l`Eucharistie, on peut comprendre pourquoi la diffusion de cette dévotion lui tenait tant à cœur.

« Le temps que vous passez avec Jésus dans le Saint-Sacrement est le meilleur temps que vous passerez sur terre. Chaque moment que vous passez avec Jésus approfondira votre union avec lui et rendra votre âme éternellement plus glorieuse et plus belle au ciel, et contribuera à instaurer une paix éternelle sur la terre. » (Mère Teresa de Calcutta)

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VRAIMENT ACCABLANTE

Cette entrée du journal nous donne une idée claire de la capacité de travail d’Eugène. Supérieur général des Oblats sur 4 continents, évêque du deuxième plus grand diocèse de France, relations avec les offices du Vatican, ainsi que son implication dans les questions politiques concernant le Pape qui était un exilé à Gaeta en dehors de Rome. Il ne pouvait plus résumer toutes ses lettres dans son journal.

Je ne cite plus ma correspondance, elle est trop multipliée et vraiment accablante. Comment tenir tête, seul comme on me laisse, à toutes nos maisons de France, à celles d’Angleterre et aux missions du Canada, du reste de l’Amérique, de l’Algérie et de Ceylan. Voilà pour les nôtres. Et puis les évêques, Rome, Gaète et à présent Naples et le menu détail de mon diocèse!

Journal d’Eugène de Mazenod, 21 octobre 1849, EO XXII.

RÉFLEXION

« Beaucoup d’entre nous ressentent du stress et se sentent dépassés non pas parce qu’ils assument trop de choses, mais parce qu’ils assument trop peu de ce qui les renforce vraiment. » (M. Buckingham)

Le secret d’Eugène pour faire face à des responsabilités écrasantes était sa relation existentielle et vivifiante avec Jésus-Christ.

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IL FAUT UN COMMENCEMENT À TOUT

L’évêque d’Ajaccio, en Corse, était mécontent qu’Eugène a envoyé le père Berne, âgé de 26 ans, comme professeur de théologie au Grand Séminaire. Eugène écrit pour rassurer le jeune Oblat.

Pour tout le reste ne vous en mettez pas en peine. Il faut un commencement à tout, et quand on a le fond d’instruction que vous possédez, la sagesse, la réserve et la modestie que personne ne vous disputera, jointes à la douceur et aux autres qualités que je vous connais, on n’a pas à se mettre en peine des décisions que l’on prend ni de la responsabilité que l’on assume.

Le propos de Mgr d’Ajaccio est une de ces grossièretés que l’on pardonne à des hommes qui n’ont pas reçu une brillante éducation. Avant de se le permettre, il aurait mieux fait de s’informer qui vous étiez. Il m’oblige de lui dire, dussiez-vous souffrir de l’entendre, que je lui souhaite et à tous ses pareils des hommes comme vous pour directeurs de séminaire…

Répondez donc, mon cher fils, aux préventions des hommes superficiels par un redoublement d’application à tous vos devoirs. Priez pour moi et recevez ma bénédiction paternelle que je vous donne dans l’effusion de mon cœur.

Au Père Berne, à Ajaccio, 25 novembre 1849, EO X n 1027

RÉFLEXION

« Ne méprise jamais les petits commencements et ne déprécie pas tes propres réalisations. Souviens-toi d’eux et utilise-les comme source d’inspiration pour passer à l’étape suivante. » (C. Guillebeau)

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JE VOUS SOUHAITE UN NOËL BÉNI

Avec Marie et saint Eugène, nous nous émerveillons de la naissance de notre Sauveur.

Un Noël béni à chacun de vous et à vos proches.

Les réflexions quotidiennes reprendront avec l’arrivée des Rois Mages le 6 janvier.

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À SA MORT, MARIE A MONTRÉ À EUGÈNE LE FRUIT BENI DE SES ENTRAILLES

«Ils la regarderont toujours comme leur Mère» écrivait Eugène lorsque nous devînmes officiellement Missionnaires Oblats de Marie Immaculée après notre approbation papale en 1826. Il nous demanda d’avoir une «dévotion tendre et filiale». Toute sa vie il fut accompagné de Marie, à cause de cette Règle qu’il cite dans ses notes de retraite …

Eugène est mort pendant la prière du Salve Regina, à ces mots: “Tournez donc, très gracieuse Avocate, vos yeux de miséricorde vers nous, et au sortir de notre exil, montrez-nous le fruit béni de vos entrailles, Jésus, ô clémente, ô charitable, ô douce Vierge Marie!”

La dévotion à Marie doit aussi nous caractériser :

« On fera aussi chaque jour au moins une visite au saint Sacrement et à la sainte  Vierge, à laquelle les missionnaires auront tous une dévotion particulière et qu’ils regarderont toujours comme leur Mère .
Ils diront tous les jours le chapelet et ils ne négligeront rien pour porter les fidèles à avoir la plus grande dévotion et la plus entière confiance à cette Vierge immaculée et très sainte Mère de Dieu ».

Notes de retraite, octobre 1831, EO XV n. 163

En raison de la relation étroite qu’il a entretenue toute sa vie avec Marie, celle-ci l’a effectivement accompagné jusqu’au fruit de ses entrailles : Jésus. Puissions-nous apprendre à la regarder comme notre mère et notre compagnon de foi dans notre pèlerinage chrétien pour qu’elle nous montre le fruit de ses entrailles à son accomplissement dans notre propre mort.

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ENFANTS DE MARIE-IMMACULÉE

Depuis Rome, où il devait participer à la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, Eugène écrit aux Oblats de Marseille.

II faut que le jour même de la fête on expose le Saint-Sacrement sur les onze heures du matin, qui est l’heure à laquelle le Pape prononcera la définition dogmatique annoncée et, après l’oraison pro gratiarum actione, on chantera encore avec un saint transport le Tota pulchra es,etc. C’est le moins que nous puissions faire pour manifester notre joie et notre reconnaissance à l’occasion de ce grand événement dont personne ne doit se réjouir plus que nous, enfants de Marie-Immaculée, nous, membres de la Congrégation qui milite sous ce beau nom, vraie prérogative personnelle par l’institution du chef même de l’Église, le grand pape Léon XII.

J’approuve d’avance tout ce qu’on fera pour rendre la fête de l’Immaculée plus solennelle que jamais. Qu’on illumine la sainte mon­tagne au double de ce que l’on fait pour la fête d’août. Il faut provoquer des feux de joie, ne pas négliger d’en faire à Montolivet, il faut illuminer toutes les fenêtres de notre maison de la Garde, la façade du Calvaire. En un mot, faites tout ce que vous pourrez pour manifester les transports de joie qu’éprouvent tous les vrais enfants de Marie.

Lettre au père Casimir Aubert à Marseille, 28 novembre 1854, EO XI n 1255.

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MARIE IMMACULÉE

En février 1849, le pape Pie IX avait consulté tous les évêques du monde en leur demandant leur avis sur une éventuelle proclamation du dogme de l’Immaculée Conception.

Que dites-vous de la belle décision qui se prépare sur la Conception Immaculée de la T[rès] S[ain]te Vierge? Nous sommes heureux d’avoir été appelés à concourir par notre vote à ce grand événement. Je l’écrivais au Pape, jamais décret du S [ain] t-Siège n’aura été plus magnifique, appuyé sur le jugement de toute l’Église dispersée dans toutes les parties du monde. C’est plus qu’un Concile Général. J’ai répondu à l’interpellation du chef de l’Église comme les Pères des Conciles, judicans subscripsi. C’est ce que le pape demande

Lettre à Mgr. Bourget à Montréal, 10 mai 1849, EO I, n 117

RÉFLEXION

« Nous contemplons aujourd’hui l’humble fille de Nazareth qui, par un privilège extraordinaire et ineffable, a été préservée de la contagion du péché originel et de toute faute, afin de pouvoir être une digne demeure pour le Verbe incarné. En Marie, la Nouvelle Ève, Mère du Nouvel Adam, le plan d’amour original et merveilleux du Père a été rétabli d’une manière encore plus merveilleuse.

C’est pourquoi l’Église acclame avec reconnaissance : « Par toi, Vierge immaculée, la vie que nous avions perdue nous a été rendue. Tu as reçu du ciel un enfant et tu as donné au monde un Sauveur » (St Jean Paul 2).

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MARIE COMME MODÈLE ET GUIDE MISSIONNAIRE

En réfléchissant aux réalisations zélées de sa famille missionnaire, Eugène s’est exclamé:

Ce qu’il y a de remarquable c’est que ces miracles s’opèrent par le ministère des nôtres qui attribuent à Marie Immaculée

Lettre au Père Hippolyte Courtès à Aix en Provence, 11 janvier 1847, EO X n 920

REFLECTION

“Dans la Vierge attentive à recevoir le Christ pour le donner au monde dont il est l’espérance, les Oblats reconnaissent le modèle de la foi de l’Église et de leur propre foi.”  OMI CC&RR, Constitution 10

Marie, éducatrice de la foi, qui par ton obéissance à la Parole de Dieu a coopéré de façon remarquable à l’œuvre de la rédemption, aide-nous à écouter la Parole et à la mettre en pratique aujourd’hui.

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