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Méta
VOTRE MINISTÈRE, QUI EST DE PRÊCHER, D’INSTRUIRE ET DE CONFESSER
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CINQ MINUTES D’ORAISON AU PIED DE MON CRUCIFIX SUFFISENT POUR ME LES FAIRE OUBLIER
Eugène a été informé qu’il avait été injustement critiqué par l’évêque d’Alger et voici comment il a répondu :
Pour ce qui est des outrages personnels, dont vous m’avez donné connaissance, cinq minutes d’oraison au pied de mon crucifix suffisent pour me les faire oublier, et il n’en faut même pas tant pour les pardonner.
Lettre au Père Jean Viala en Algérie, 5 mars 1849, EO IV (Afrique) n 6
RÉFLEXION
Lorsque nous avons été blessés ou offensés et que nous sommes tentés de laisser la blessure s’envenimer constamment dans notre mémoire, que nous apporteraient cinq minutes au pied du crucifix ?
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N’AYONS TOUJOURS QUE DIEU EN VUE
Au début du mois de mars, les Oblats sont arrivés en Algérie. L’accord avec l`Évêque était qu’ils vivent en communauté avec la responsabilité de s’occuper de la paroisse de Blida comme base de leur action missionnaire et de s’occuper des services religieux de l’hôpital. Cependant, l’Evêque n’a pas respecté cet accord et ils ont dû s’installer à la porte de la ville et s’occuper de sept villages dispersés qui n’avaient pas d’église. Ils installent une chapelle ouverte au public pour leurs services. Ce ministère de la chapelle a attiré l’hostilité du prêtre de la paroisse locale.
Les missionnaires étaient en colère contre l’Evêque, mais Eugène les a encouragés :
Il ne faut jamais manquer aux égards dus à un Évêque, lors même qu’on a à se plaindre de lui.
Je finis vite, crainte de manquer le départ du courrier. Adieu donc, mon cher Père, ne vous laissez abattre par aucune contra¬diction, ne précipitez rien par un trop juste ressentiment des injustices que vous éprouvez. Vous connaissez les conseils que nous donne l’Apôtre à ce sujet, lui qui en a tant éprouvé de toutes parts et de toute façon. N’ayons toujours que Dieu en vue, et il viendra à notre secours. N’est-ce pas déjà une belle compensation que le bien que vous avez fait soit à Boufarik, soit dans les villages de nos colons!
Adieu, adieu, je vous salue tous bien affectueusement.
Lettre au Père Jean Viala en Algérie, 5 mars 1849, EO IV (Afrique) n 6
RÉFLEXION
Lorsque les choses vont mal pour nous et que nos attentes ne sont pas satisfaites, le conseil d’Eugène est salutaire : concentrez-vous sur Dieu avec confiance et comptez sur son aide.
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NOS AFRICAINS SOUPIRENT APRÈS VOUS
Le supérieur de la nouvelle mission en Algérie était le père Viala, et il était occupé à prêcher une mission fructueuse en France quelques semaines avant son départ. Eugène lui a écrit :
Je conçois que vous ayez prolongé votre mission d’une semaine puisque votre monde s’est fait tirer l’oreille, mais savez-vous que nos Africains soupirent après vous. Déjà vous êtes annoncé dans les journaux. Ceux de Paris nous ont annoncé votre prochaine arrivée à Blida. La barbe du p. Pulicani pousse à grande force, il en est déjà beau à faire envie. Votre chapelle sera un bijou, il n’y manquera même pas les vitraux coloriés. On a acheté un beau tapis, une crédence , et ici nous tâchons de vous former une petite pacotille. Le p. Bellanger m’a enlevé un fort beau missel.
Lettre au père Jean Viala, 17 janvier 1849, EO IV (Afrique) n 4
En février 1849, les pères Dominique Pulcani et J. B. Bellanger, sous la direction du père Jean Viala, se rendent en Algérie. Le père J. B. Sabon et le frère Augustin Chalvesche les rejoignent bientôt.
RÉFLEXION
Nous percevons l’enthousiasme du Fondateur pour la première mission oblate en Afrique dans tous les petits détails qu’il décrit.
Je suis amusé par sa fascination pour la barbe du Père Pulicani ! Elle semble avoir été un signe distinctif des missionnaires français à l’étranger. Je me souviens des longues barbes des vieux missionnaires françaises en Afrique du Sud quand j’étais jeune. Pour nous, elles représentaient les qualifications d’hommes qui avaient donné leur vie à Dieu pour exercer leur ministère auprès de nous.
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TRAVAILLER AU SALUT DES ÂMES LES PLUS ABANDONNÉES
En 1848, Eugène a conclu un accord avec Monseigneur Pavy, évêque d’Alger, pour établir une communauté oblate en Algérie. Le père Tempier s’était rendu à Alger pour rencontrer l’évêque et négocier avec lui les termes de la mission des Oblats. Eugène a ensuite écrit à l’évêque d’Alger au sujet des Oblats :
J’espère que le jour viendra où vous pourrez les employer à la conversion des Arabes. Je n’ai jamais cru que la conversion de ces pauvres Musulmans fut plus difficile que celle des Chinois. Ce sera à vous de donner le signal quand le temps sera venu. Il vaudrait mieux laisser nos missionnaires à leur modeste ministère conformément à leur Règle, qui leur prescrit de travailler au salut des âmes les plus abandonnées, [plutôt] que de les produire dans une chaire de cathédrale pour donner une station de carême.
Lettre à Mgr Pavy, évêque d’Alger, 5 janvier 1849, EO IV (Afrique) n 3
RÉFLEXION
Qui étaient les pauvres et les plus abandonnés pour Eugène ? Il le répète clairement dans cette lettre : ceux qui ont le plus besoin de l’Évangile du salut. Pour reprendre les mots de la préface : enseigner aux gens qui est Jésus-Christ.
Qui sont les pauvres pour la famille charismatique oblate aujourd’hui ? Selon les paroles de la Règle:
« Partout, en effet, notre mission est d’aller d’abord vers ceux dont la condition réclame à grands cris une espérance et un salut que seul le Christ peut apporter en plénitude. Ce sont les pauvres aux multiples visages: nous leur donnons la préférence. » (Constitution 5)
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INSISTEZ POUR FAIRE CONNAÎTRE JÉSUS-CHRIST ET LE FAIRE AIMER
C’est la consigne répétée d’Eugène à chaque missionnaire :
Insistez aussi pour faire connaître Jésus-Christ et le faire aimer. Parlez souvent de ce divin Sauveur et de tout ce qu’il a fait pour sauver les hommes. Faites leur prendre la résolution de ne jamais passer un jour sans prier..
Lettre au Père Jean Viala, 17 janvier 1849, EO IV (Afrique) n4
RÉFLEXION
Dès le début de notre histoire missionnaire, notre objectif a été : « enseigner qui est Jésus-Christ » (Préface). Aujourd’hui, le même sentiment continue d’être exprimé de cette manière :
« Ils mettent tout en oeuvre pour éveiller ou réveiller la foi de ceux à qui ils sont envoyés et leur faire découvrir «qui est le Christ» « (Constitution 7). Que cela nous guide aujourd’hui dans toutes nos actions.
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SI L’ON SE CONFESSE TELLEMENT QUELLEMENT SANS SE PÉNÉTRER DES SENTIMENTS DE CONTRITION QUI DOIVENT ANIMER POUR OBTENIR L’EFFET SALUTAIRE DE L’ABSOLUTION, ON N’A RIEN FAIT.
Le père Jean Viala avait fait partie de la communauté oblate prêchant une mission paroissiale à Gréasque, en France. Eugène était comblé par les nouvelles qu’il recevait de son succès. L’un des signes tangibles du succès d’une mission se mesurait au nombre de personnes qui venaient se confesser.
Je vous félicite du bien que, par la grâce de Dieu, vous avez déjà fait, et de celui qu’il vous est encore réservé de faire. Je vous recommande d’insister beaucoup sur l’instruction et sur les dispo-sitions qu’il faut apporter au sacrement de pénitence. C’est le point capital. Si l’on se confesse tellement quellement sans se pénétrer des sentiments de contrition qui doivent animer pour obtenir l’effet salutaire de l’absolution, on n’a rien fait.
C’est toujours ma crainte quand j’entends dire à nos miss[ionnai]res qu’ils ont confessé un nombre prodigieux de pénitents. Je ne suis jamais arrivé, à beaucoup près, au nombre que j’entends citer par nos Pères. Regret et ferme propos.
Lettre au Père Jean Viala, 17 janvier 1849, EO IV (Afrique) n 4
RÉFLEXION
Les missionnaires oblats ont accordé beaucoup d’importance au ministère de la réconciliation, comme l’indique la première Règle oblate de 1818 :
« Pour la confession, on se pénétrera de cette vérité que c’est dans le sacré tribunal que l’on perfectionne ce qui n’a été qu’ébauché par les discours. Si la grâce a touché une âme par la force de la parole de Dieu, ce n’est ordinairement que dans le tribunal de la pénitence qu’elle la façonne et la justifie.
On ne prêche que pour amener les pécheurs jusqu’au bord de la piscine…
Nul doute donc que, dans l’alternative, il ne faille préférer le ministère de la confession à celui même de la parole, puisqu’on peut suppléer dans le tribunal de la pénitence, au défaut d’instruction, et que le ministère de la parole ne peut suppléer au sacrement de pénitence, institué par Jésus-Christ pour réconcilier l’homme avec Dieu » (Règle de 1818, Chapitre troisième, §2.)
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IL FAUT DE LA PATIENCE EN TOUTE CHOSE
Réalisant que l’évêque les avait mal informés sur la situation réelle, le P. Telmon et ses compagnons ont perdu courage. Eugène les a consolés en leur expliquant la situation dans son ensemble:
En fondant la maison de Pittsburgh aux États-Unis vous jetez les fondements d’une nouvelle province, mais il faut agir avec mesure, sans prévention, sans passion, ne se livrant pas sans doute à l’optimisme, mais ne faisant pas non plus profession de pessimisme, détestable disposition avec laquelle on ne saurait rien entreprendre, rien faire de bien.
Lettre au Père Adrien Telmon à Pittsburgh, 5 novembre 1848, EO I n 105
Le P. Telmon était incapable d’agir avec modération et sans passion, ce qui amena Eugène à écrire dans son journal :
Lettre du p. Telmon. Toujours désagréable par les plaintes et les mécontentements. Cependant c’est une belle mission qui vient de lui être confiée à Pittsburg. Il est vrai que les deux compagnons que l’évêque de Bytown lui a donnés ne sont pas bons à grand chose. Aussi Telmon est-il obligé de tout faire, mais pourquoi montrer tant d’horreur? L’établissement de Pittsburg pourra devenir très intéressant. Il faut de la patience en tout
Journal d’Eugène de Mazenod, 10 décembre 1848, EO XXI
Le père Telmon n’a pas tenu compte de ce conseil et devait prendre de son propre chef une décision qui allait avoir de grandes conséquences pour l’Église aux États-Unis. Mais nous y reviendrons plus tard…
RÉFLEXION
« J’ai vu beaucoup de tempêtes dans ma vie. La plupart des tempêtes m’ont pris par surprise, j’ai donc dû apprendre très vite à regarder plus loin et à comprendre que je ne suis pas capable de contrôler la météo, à exercer l’art de la patience et à respecter la fureur de la nature. » (Paulo Coelho)
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PITTSBURGH : MANQUE DE TRANSPARENCE
Les pères Adrien Telmon, Augustin Gaudet et le frère scolastique Eugène Cauvin, désignés pour diriger le grand séminaire, partirent le 15 septembre et en prirent la direction le 3 octobre. Ils ne trouvèrent que six élèves, logés dans une pauvre petite maison en réparation et destinée aux orphelins. Ils n’y restèrent que quelques semaines puisque, le 3 janvier 1849, le père Telmon écrivait à la Mère Bruyère à Bytown que depuis deux mois le séminaire se trouvait dans une autre maison également en réparation. Il ajoutait: «Qu’ai-je donc fait depuis la date de ma [dernière] lettre? Hélas ce que je fais depuis mon arrivée ici. Je bâtis, je charpente, je menuise, je balaye, je lave, je me couvre de poussières, je me ruine, je m’abîme…»
Le père Telmon donnait des nouvelles aux religieuses de Bytown et de Longueuil, mais écrivait peu au Fondateur(https://www.omiworld.org/fr/lemma/pittsburgh-pa-etats-unis-1848-1849-fr/) Eugène lui a reproché de ne pas avoir communiqué que l’évêque n’avait pas été transparent sur la situation réelle du séminaire – et que le propre manque de transparence de Monseigneur avait été une erreur.
Je vous supplie tous de mettre de l’ordre dans votre correspondance avec moi. Vous auriez dû me tenir au courant de toutes vos opérations. Jamais dans aucune Congrégation ou Ordre religieux, on ne pourra se persuader que des supérieurs locaux se soient obstinés à ne pas correspondre directement avec leur Supérieur Général (surtout lorsqu’il leur en avait plusieurs fois rappelé le devoir) pour lé tenir au courant de l’état de leur communauté, des travaux de leur ministère, de l’état financier de leur maison, etc.
Lettre au Père Adrien Telmon à Pittsburgh, 5 novembre 1848, EO I n 105
RÉFLEXION
« L’ingrédient le plus important de la recette du succès est la transparence, car la transparence crée la confiance. (D. Morrison)
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PITTSBURGH: PRENONS SOIN DE CHAQUE MISSION QUE DIEU NOUS CONFIE
« Mgr Michael O’Connor (1810-1872), évêque de Pittsburgh en Pennsylvanie de 1843 à 1860, passa à Marseille à la fin de 1843 et demanda à Mgr de Mazenod quelques Oblats pour le grand séminaire de Pittsburgh. Le Fondateur répondit négativement par manque de personnel. Mgr O’Connor redemanda des pères et, le 7 juin 1848, il rencontra le père Guigues à Longueuil dans le but de fixer les détails pour un établissement de la congrégation à Pittsburgh.. » Y. Beaudoin https://www.omiworld.org/fr/lemma/pittsburgh-pa-etats-unis-1848-1849-fr/)
Eugène a écrit à ce sujet à Mgr Guigues :
Si nous réussissons à Pittsburgh , nous aurons bientôt d’autres établissements dans les États-Unis. On a déjà proposé le séminaire de Détroit. Ce serait au troisième établissement une nouvelle Province que nous formerions et ce serait d’autant plus à désirer que déjà nos Pères des États-Unis supportent avec peine la direction du Canada.
La formation du clergé dans les séminaires était l’une des missions importantes des Oblats, ce qui explique pourquoi Pittsburgh a été accepté comme lieu de mission oblate. Ce premier ancrage dans l’est des États-Unis était si important qu’ils étaient prêts à faire une exception en prenant également en charge une paroisse.
Il paraît que l’Évêque de Pittsburgh tiendrait à ce que nos Pères fissent le service d’une église au centre de cette portion de la ville où il veut les placer. Ne soyons pas exclusifs et puisque la Providence a permis que nous nous étendissions, prenons soin de chaque mission qu’Elle nous confie.
Lettre à Mgr Bruno Guigues, 15 septembre 1848. EO I n 102.
RÉFLEXION
« Si tu cherches ce que Dieu veut que tu fasses de ton temps, il te le révélera. Ne sois simplement pas surpris si c’est la dernière chose que tu pensais faire. » S. Stephens.
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