OÙ SOMMES-NOUS ? L’HISTOIRE D’EUGÈNE EST L’HISTOIRE DE CHAQUE MEMBRE DE LA FAMILLE MAZENODIENNE

Ayant passé tant de mois autour du thème des missions paroissiales, je crois qu’il est important de faire une pause et de nous recentrer sur la direction que nous avons prise jusqu’ici. Saint Eugène nous a parlé sur ce blog depuis août 2010. Parce que c’était l’année du sacerdoce, j’ai commencé à réfléchir sur les textes d’Eugène concernant le sacerdoce. À partir de là, il était naturel de commencer à envisager comment Eugène, le nouvel ordonné, rentra à Aix et mit son sacerdoce en action.

Notre lecture chronologique d’extraits de ses écrits nous a invités à l’accompagner dans son périple pour suivre la volonté de Dieu qui se déroulait pour lui. Répondant à l’appel de Dieu à travers les événements et les personnes, le ministère d’Eugène s’ouvrit vers les pauvres de Provence, les prisonniers, les jeunes, les séminaristes, et tous ceux qui vivaient dans un état d’abandon dans les villages de Provence. En 1815, il comprit qu’il était appelé à en inviter d’autres à partager son périple – et ainsi nous avons exploré la fondation des Missionnaires et leur premier ministère comme groupe, c’est-à-dire la mission de Grans. La prédication des missions constituait le ministère principal des Oblats, et ainsi j’ai pensé qu’il était important d’examiner ce ministère en détail.

Nous allons donc maintenant retourner aux premiers mois de 1816 et continuer à faire route avec Eugène …

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Une réponse à OÙ SOMMES-NOUS ? L’HISTOIRE D’EUGÈNE EST L’HISTOIRE DE CHAQUE MEMBRE DE LA FAMILLE MAZENODIENNE

  1. Denyse Mostert dit :

    Ce parcours des Missions de Provence me fait voir d’un œil neuf le travail des Oblats d’aujourd’hui.

    Bien que différents de ceux du 19ième siècle, on ne peut nier les multiples besoins qui affligent notre société. Devant tant de situations apparemment sans issue, les Oblats continuent à se donner pour que naisse une Espérance. Leur apostolat, ils ont à l’exercer dans un monde où critiques et sarcasmes ne leur sont pas épargnés.

    On peut à leur sujet, se poser les questions suivantes. Qu’est-ce qui motive leur persévérance à continuer l’annonce de Jésus Christ là où l’on paraît n’en plus vouloir ? Où trouvent-ils l’imagination capable de rejoindre les gens d’une société d’hyper communication ? Et surtout la force de continuer en dépit de résultats souvent mitigés ?

    Sont-ils « fous de croire » interroge le Festival de l’Assomption, à Notre-Dame-du-Cap au sujet de ceux qui s’efforcent de vivre l’Évangile ? Question de prime abord pertinente.

    Et pourtant, n’est-il pas bon de reconnaître Dieu à l’œuvre dans le sourire venant éclairer une tristesse qu’on croyait invincible, dans les gestes solidaires de ceux qui vivaient dans un égocentrisme solitaire ? Et cette Espérance en Jésus Christ qui vient redonner sens à la vie, ne vaut-elle pas de courir le risque d’être « fous de croire », sûrs que cette folie va devenir « sagesse de Dieu » ?

    « L’essentiel est invisible aux yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir ».

    Oui, ils sont discrets les signes du Seigneur dans nos vies ! En prenant le temps de nous « souvenir », nous reconnaîtrons qu’il est Dieu-avec-nous. Et nous pourrons redire avec ferveur à chaque Eucharistie : « Nous te remercions de nous avoir permis de servir en ta présence ».

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