J’AI ÉTÉ TRÈS SENSIBLE À CETTE PERTE COMME JE LE SUIS À LA PERTE DE TOUS CEUX DONT JE SUIS LE PÈRE EN JÉSUS-CHRIST

Monseigneur Eugène se considérait autant comme le père de son clergé diocésain que comme celui des Oblats. C’était particulièrement le cas s’il était l’évêque qui les avait ordonnés prêtres. Dans son journal, il note sa tristesse face à la mort soudaine d’un prêtre diocésain de 24 ans qu’il avait ordonné.

J’ai dit la sainte messe pour le jeune prêtre Chaillan, vicaire à Saint-Cannat qui vient de mourir de la petite vérole, prise auprès d’un malade qu’il avait administré. J’ai été très sensible à cette perte comme je le suis à la perte de tous ceux dont je suis le père en Jésus-Christ. Je sens vivement combien je leur suis attaché dans toutes les circonstances intéressantes pour eux, mais surtout quand la mort me les enlève. On dirait que je tiens à eux par les liens du sang.

Journal d’Eugène de Mazenod, 18 novembre 1848, EO XXI

RÉFLEXION

Le concept de la paternité spirituelle était très important pour Eugène. Il considérait son amour pour ses enfants spirituels comme un reflet du cœur parental  de Dieu.

Aujourd’hui, tous ceux d’entre nous qui sont touchés par le charisme d’Eugène peuvent le considérer comme un père spirituel qui reflète l’amour de Dieu pour nous dans notre vie quotidienne.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *