UNE LOCOMOTIVE NOMMEE « LUCIFER »

La version officielle de la bénédiction des locomotives, citée dans l’entrée précédente, n’était pas tout à fait correcte. Seules neuf ont été bénies selon le récit du journal local « Sémaphore » :

Cependant, un petit problème s’était posé in extremis, juste avant la cérémonie.

Les dix locomotives toutes neuves avaient chacune leur nom gravé sur une plaque. Mais si, comme l’a si bien écrit le journaliste du Sémaphore, « quelques-uns de ces effrayants hippogriffes animés par la puissance invincible de la vapeur portaient des appellations fort douces, d’autres avaient été tout autrement baptisés, et c’est dans la catégorie des démons qu’il fallait chercher leur patronyme !

L’une d’entre elles s’appelait en effet « Lucifer ». Allez faire bénir par un évêque un engin portant le nom du prince des démons !… »

Alors, pendant que, lentement, les locomotives, enrubannées et ornées de drapeaux et de feuillages, s’avançaient devant le podium, là-bas, à l’extrémité de la gare, tout au bout d’une voie de garage, on aurait pu voir une machine solitaire effectuer quelques vagues manœuvres afin d’échapper aux retombées des bénédictions épiscopales. C’était « Lucifer », la mal nommée.

RÉFLEXION

Rien de spirituel, juste un sourire !

« Ce n’est pas la quantité que nous avons, mais la quantité dont nous jouissons qui fait le bonheur ». (Charles Spurgeon)

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