LA MITE DU PAUVRE A ÉTÉ MÉLANGÉE À L’OFFRANDE DU RICHE

Deux mois après l’appel lancé par Monseigneur Eugène à son diocèse pour obtenir de l’aide pour l’Irlande, il a pu envoyer l’équivalent en monnaie d’aujourd’hui de 15,500 Euro  à l’Irlande.  Il a écrit à l’un des évêques irlandais:

Touché comme je devais l’être des maux qui affligent l’Irlande , j’ai pensé que les fidèles de mon diocèse ne pouvaient y rester étrangers et qu’ils devaient au moins un témoignage de charité envers leurs frères malheureux. J’ai fait un appel à leur bonne volonté dans un mandement publié à cet effet. Quoique nous soyons dans une ville où une multitude d’œuvres importantes et d’établissements charitables n’ont d’autres ressources que les dons volontaires d’une charité à tout moment sollicitée pour cela, néanmoins, une sympathie inspirée par l’esprit catholique s’est manifestée assez généralement pour l’objet de ma demande. La quête faite dans les églises où le denier du pauvre s’est confondu avec l’offrande du riche a produit une somme d’environ vingt mille francs de notre monnaie.

…Il m’est doux de pouvoir m’associer quelque peu à votre charité qui adoucit tant de maux et essuie tant de larmes. Les grandes épreuves auxquelles est soumise votre infortunée patrie me font regretter toutefois de ne pouvoir pas contribuer à son soulagement pour une plus grande part

Lettre à l’évêque de Tuam, Irlande, 14 avril 1847 EO III n 15

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