LES TRAVAILLEURS SAISONNIERS : LES PETITS SAVOYARDS

Les maisons de la ville étaient en général des immeubles de cinq étages, chauffés par des foyers qui nécessitaient de hautes cheminées, couvertes de suie. De jeunes garçons venaient de la région de la Savoie pour nettoyer ces cheminées en tant que travailleurs saisonniers. On les appelle les « Petits Savoyards » et ils étaient évités par les gens parce qu’ils étaient toujours sales.

Mgr de Mazenod a décrit la réaction de certains jeunes hommes du diocèse qui ont pris soin des besoins matériels et spirituels de ces garçons pauvres.

Il se rencontre aussi, dans cette jeunesse digne d’annoncer pour l’avenir un siècle meilleur, des âmes touchées d’un noble sentiment, qui prennent soin du petit Savoyard descendu de ses montagnes, pour trouver parmi nous le pain noir qui le nourrira pendant l’hiver.

On le protège, on le dirige, on l’instruit tous les jours des éléments de la foi, on vient à son secours dans ses besoins, et on le dispose à faire dignement sa première communion pour continuer à le protéger, à le secourir et à l’instruire encore.

Lettre pastorale de Mgr de Mazenod au diocèse de Marseille pour le Carême 1847

Eugène les a d’abord accueillis dans sa maison, où son neveu leur a enseigné le catéchisme et les a nourris. Au fur et à mesure que leur nombre augmentait, il est devenu évident qu’il fallait créer une association pour s’occuper d’eux. L’évêque en prit l’initiative et les confia à l’un de ses prêtres. Dans son journal, nous trouvons des références à la grande consolation de l’évêque chaque fois qu’il donnait à ces garçons la communion et la confirmation.

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