ARBORER LE SIGNE DU SALUT, LA CROIX DU SAUVEUR JESUS
Le Père Pierre Aubert était au Canada depuis deux ans. En 1846, le Supérieur général l’a nommé supérieur et fondateur de la première mission oblate de l’Ouest, à Saint-Boniface.
Je n’ai que peu d’instants, mon cher et très cher père Aubert, pour vous écrire et je voudrais m’entretenir avec vous une journée entière…
Oh oui, mon bien cher ami, je vous aime aussi comme un fils, et je vous considère comme un apôtre, comme le représentant de toute notre famille, l’avant-garde de l’armée qui doit chasser le démon de ses derniers retranchements et arborer le signe du Salut, la Croix du Sauveur Jésus, dans des régions où le vrai Dieu ne fut jamais connu. Vous êtes sans cesse présent à mon esprit et bien avant dans mon cœur. Comment voudriez-vous que je vous oubliasse vous que j’ai choisi parmi tant d’autres pour cette grande mission. Je sens vos besoins comme s’ils pesaient sur moi aussi
Lettre au Père Pierre Aubert à St Boniface, Canada, 21 février 1846, EO I n 61
Gaston Carriere nous donne plus de détails :
« Le père Aubert fut alors nommé curé de la cathédrale de Saint-Boniface et vicaire général, postes qu’il allait détenir pendant cinq ans. Il se mit immédiatement à l’étude de la langue sauteuse…
Le père Aubert quitta l’Ouest en 1850 et, jusqu’en 1857, résida à l’évêché de Bytown (Ottawa), où il fut vicaire général de 1851 à 1856, supérieur de la maison de l’évêché de 1854 à 1857 et chapelain des Sœurs grises de la Croix (aujourd’hui les Sœurs de la Charité d’Ottawa) de 1855 à 1857. C’est à ce dernier titre qu’il travailla à la constitution de la communauté. Nommé supérieur de la maison Saint-Pierre-Apôtre de Montréal en 1857, le père Aubert agit en qualité de théologien de Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, au troisième concile provincial, tenu à Québec en 1863…
Malade, il passa en France en 1865 et devint supérieur du sanctuaire de Notre-Dame de Lumières. Élu assistant du Supérieur général deux ans plus tard, il demeura à Paris jusqu’à sa mort. En tant qu’assistant, le père Aubert fut un conseiller prudent et l’intermédiaire entre le Supérieur général et les autorités canadiennes. Aucune décision importante n’était prise sans qu’il soit consulté. Il s’intéressa particulièrement aux œuvres des Oblats au Canada et à la question des zouaves pontificaux. En 1870, le père Aubert accompagna Mgr Guigues au concile du Vatican à titre de théologien. » (Gaston Carriere: https://www.omiworld.org/fr/lemma/aubert-joseph-pierre-blaise-fr/)
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