TOUTES SORTES DE BONNES ŒUVRES SONT GÉNÉRÉES AU NOM DE JÉSUS-CHRIST

Nous nous concentrons en ce moment sur les œuvres de charité que l’évêque Eugène a lancées et soutenues dans son diocèse.

la charité embrasse tout ; et pour des besoins nouveaux, elle invente, quand il le faut, des moyens nouveaux : secours spirituels, secours corporels, pain de l’âme, pain du corps… tous les genres de bien sont prodigués au nom de Jésus-Christ.

Mgr Eugène de Mazenod, Lettre pastorale du 7 février 1847, Marseille

Dans son journal, Eugène décrit une journée passée avec l’Œuvre de Charité des femmes :

Messe à la Mission de France pour la congrégation des femmes du peuple: repetières, partisanes, vendeuses de commestibles, poissonnières, etc.

Il utilise deux mots qui étaient typiquement marseillais :

“repetiers” [ed. nom qu’on donne à Marseille aux revendeuses et en général à toutes les femmes qui vendent des fruits, des légumes, etc.],

“pastisannes” [“Pastis”, dans le Midi, signifie mélange pâteux, pâté, pâtisserie, etc.]

J’ai donné la communion pendant plus d’une heure à ces braves femmes qui font aujourd’hui l’édification de la ville. On a tiré plus de cent boîtes [ed. pièce de pyrotechnie] dans la journée. A cinq heures j’y suis retourné pour bénir la belle statue de sainte Anne qu’elles ont fait faire. Le matin et le soir je leur ai parlé en provençal à leur grande satisfaction. le soir je fus obligé de contenir l’élan de cette multitude de femmes qui se mirent à crier dans leur enthousiasme quand j’eus fini de parler: Vive monseigneur. Je donnai la bénédiction du saint sacrement.

Journal d’Eugène de Mazenod, 8 juin 1845, EO XXI

Nous voyons ici, dans les activités d’Eugène en tant qu’évêque, comment il a mis en pratique sa caractéristique oblate d’être proche de son peuple.

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