EVIDEMMENT LE BON DIEU AIDE CE BON PÈRE POUR LE FAIRE RÉUSSIR DANS DES ENTREPRISES OÙ LE PLUS HABILE ÉCHOUERAIT

Pour répondre aux besoins des domestiques pauvres, l’évêque Eugène avait contribué à la fondation des Sœurs de la Compassion en collaboration avec le Père Jean François Barthès, S.J.

J’ai visité l’établissement des nouvelles Dames de la Compassion. Evidemment le bon Dieu aide ce bon père Barthès pour le faire réussir dans des entreprises où le plus habile échouerait.

Dans son diocèse, il souhaitait que les laïcs soient pleinement impliqués dans les différentes œuvres de miséricorde et essayait de trouver des religieux pour les soutenir, lorsque cela était possible. La fondation des Sœurs de la Compassion visait à soutenir le ministère auprès des domestiques.

Je lui ai pourtant recommandé qu’on ne négligeât pas l’Oeuvre des Domestiques. C’est essentiellement pour cette oeuvre que j’ai adopté ce nouvel Ordre, ou pour mieux dire que je l’ai laissé se former sous mes auspices et mon autorité.

Journal d’Eugène de Mazenod, 29 juin 1845, EO XXI

Arrivé à Marseille en 1843, Jean-François Barthès trouve une communauté de sœurs de la Sainte Famille de Bordeaux appelées dans la ville par Eugène de Mazenod, évêque de Marseille, pour soigner les malades à domicile et ouvrir une maison pour les jeunes femmes qui quittent la campagne pour travailler comme domestiques. Mgr de Mazenod songe alors à créer une congrégation autonome, entièrement vouée au travail des femmes de ménage, et en confie la tâche à Barthès.

Barthès crée la congrégation le 25 juin 1843 à Marseille ; elle est érigée en institut de droit diocésain le 16 juin 1845, le même jour, les douze premiers postulants reçoivent l’habit religieux des mains de l’évêque. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Sœurs_de_Notre-Dame_de_la_Compassion_de_Marseille)

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