SAINT EUGÈNE, RÉVÉLATEUR DE LA DIGNITÉ DIVINE DANS LE CŒUR HUMAIN

1813: commencement de son travail d’’évangélisation des pauvres.

Venez maintenant apprendre de nous ce que vous êtes aux yeux de la foi.

Pauvres de Jésus-Christ, affligés, malheureux, souffrants, infirmes, couverts d’ulcères, etc., vous tous que la misère accable, mes frères, mes chers frères, mes respectables frères, écoutez-moi.

Vous êtes les enfants de Dieu, les frères de Jésus-Christ, les héritiers de son royaume éternel, la portion choisie de son héritage…

que vos yeux percent une fois les haillons qui vous couvrent, il est au-dedans de vous une âme immortelle faite à l’image de Dieu qu’elle est destinée de posséder un jour, une âme rachetée au prix du sang de Jésus-Christ, plus précieuse aux yeux de Dieu que toutes les richesses de la terre, que tous les royaumes du monde, une âme dont il est plus jaloux que du gouvernement de l’univers entier

Instructions familières en provençal, données à la Magdeleine en 1813, E.O. XV n. 114

Mais appelé par ma vocation à être le serviteur et le prêtre des pauvres au service desquels je voudrais être à même d’employer ma vie toute entière, je ne puis pas être insensible en voyant l’empressement des pauvres pour entendre ma voix

Instruction familière sur la confession, prêchée en provençal, le quatrième dimanche de carême, de l’année 1813, E.O. XV n. 115

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1 réponse à SAINT EUGÈNE, RÉVÉLATEUR DE LA DIGNITÉ DIVINE DANS LE CŒUR HUMAIN

  1. Denyse Mostert dit :

    SAINT EUGÈNE, RÉVÉLATEUR DE LA DIGNITÉ DIVINE DANS LE CŒUR HUMAIN…

    1813 voit le commencement de son œuvre auprès des plus démunis. Un charisme est né. L’œuvre de Dieu est manifeste. Dans les « Instructions familières en provençal, données à la Magdeleine en 1813, »Eugène confie l’estime dans laquelle il considère maintenant les victimes de la Révolution.

    « Venez maintenant apprendre de nous ce que vous êtes aux yeux de la foi » annonce-t-il sans ambages aux pauvres présents. Mettons-nous à la place de tous ceux-là qui entendent ces paroles; comme eux nous serions surpris, voire même incrédules devant la promesse qu’il offre à tous ceux qui, pendant tant d’années, n’ont pu que baisser la tête devant l’adversité.

    Il trouvera l’accent du cœur pour leur annoncer : « Pauvres de Jésus-Christ, affligés, malheureux, souffrants, infirmes, couverts d’ulcères, etc., vous tous que la misère accable, mes frères, mes chers frères, mes respectables frères, écoutez-moi.
    Vous êtes les enfants de Dieu, les frères de Jésus-Christ, les héritiers de son royaume éternel, la portion choisie de son héritage… » Ils pourront alors prendre conscience
    « de leur âme immortelle faite à l’image de Dieu. » Ému par l’attention avec laquelle tous sont empressés d’entendre ses paroles, il s’engagera à être, par sa vocation « le serviteur et le prêtre des pauvres au service desquels je voudrais être à même d’employer ma vie toute entière.  »

    Voici une instruction qui ne restera pas sans effet. On peut penser qu’une fois l’événement terminé, les fidèles vont se promettre eux aussi de marcher sur les traces qui leur a fait entrevoir l’Amour de Jésus le Christ pour les hommes.

    Comme il est dit plus haut : « un charisme est né » qui va subsister dans le cœur et la volonté de tant d’Oblats et de leurs Associés. Celui-là même que tous tentons de vivre aujourd’hui encore.

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