JE RESSENS TOUJOURS UNE GRANDE CONSOLATION QUAND JE DIRIGE MON PEUPLE DANS LA PRIÈRE

Ces belles paroles illustrent le ministère d’Eugène en tant que Missionnaire Oblat et Évêque de Marseille. Être proche de son peuple et les conduire dans son cheminement de foi

Le soir je suis allé clore l’octave du saint Rosaire à St-Cannat en y donnant le salut. Cela a fait beaucoup de plaisir au clergé et au peuple de cette paroisse qui remplissait l’église. J’éprouve toujours moi-même une grande consolation quand je me trouve à la tête de mon troupeau dans des réunions de prières ou de grandes solennités.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 14 Octobre 1838, EO XIX

Mgr Eugène, en tant que pasteur du diocèse, était conscient de sa responsabilité d’être le coopérateur et l’instrument de Jésus-Christ, l’éternel Grand Prêtre :

 » Voilà pourquoi il est en mesure de sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu. » (Hébreux 2, 5)

Parce que Jésus est ressuscité, et il est toujours présent, il intercède constamment pour ceux qui approchent Dieu à travers lui. Nous professons cela chaque fois que nous prions : « Par le Christ, notre Seigneur. »

 

L’un des ministères d’Eugène, comme celui de saint Paul, était de prier pour son peuple :

 » Aussi, depuis le jour où nous avons entendu parler de vous, nous aussi, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous lui demandons qu’il vous fasse connaître pleinement sa volonté, en vous donnant, par le Saint-Esprit, une entière sagesse et un parfait discernement. » (Colossiens 1, 9)

Nous sommes invités à faire une pause, et à reconnaître ceux qui nous soutiennent dans la prière « par Jésus-Christ ».

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à JE RESSENS TOUJOURS UNE GRANDE CONSOLATION QUAND JE DIRIGE MON PEUPLE DANS LA PRIÈRE

  1. Denyse Mostert dit :

    GRANDE CONSOLATION DANS LA PRIÈRE…
    (Eugène de Mazenod, Le Journal, 14 Octobre 1838)

    De nos jours, le salut solennel qui clôt une grande solennité est encore en vigueur dans plusieurs endroits. Tout autant l’Abbé de Mazenod que l’évêque de Marseille s’y sentait alors proche de son peuple et heureux de le conduire dans son cheminement de foi, comme le fait remarquer le P. Frank Santucci.

    Nul besoin de discourir sur l’amour d’Eugène pour ces rencontres avec Dieu qui ont occupé une telle place dans sa vie. Sa prière n’était complète que lorsqu’il pouvait y intégrer ses proches, amis, fidèles, bons, pécheurs, enfin tous ceux qui avaient besoin du Seigneur. C’était sans contexte la prière d’un missionnaire.

    Et pour moi, qu’en était-il de ces moments de ferveur ? Honnêtement, j’aimais les moments de quiétude qu’il m’arrivait d’y trouver et tant de pensées qui allaient m’accompagner ensuite. Une atmosphère que je m’efforçais de partager autour de moi. Le viatique qui m’aidait à réaliser ce désir se trouvait – et m’aide toujours – se trouve dans Marc 9:23 qui nous rappelle ce passage de l’évangile : « Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. »

    « Le soir, conclut Eugène dans son Journal, je suis allé clore l’octave du saint Rosaire à St-Cannat en y donnant le salut. Cela a fait beaucoup de plaisir au clergé et au peuple de cette paroisse qui remplissait l’église. » Et de terminer avec la « grande consolation » de se « trouver à la tête de (son) troupeau dans des réunions de prières ou de grandes solennités.

    Saint Eugène de Mazenod, un grand missionnaire à imiter.

Répondre à Denyse Mostert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *