UN AMI AU CIEL ET UN AMI SUR TERRE

L’amitié a toujours été un aspect important et nécessaire de la vie d’Eugène. Il est donc facile de comprendre sa relation particulière avec Lazare, l’ami de Jésus. C’était une relation qu’il a traduite dans la vie quotidienne.

Selon la tradition, Lazare, Marthe et Marie seraient venus en Provence, et Lazare était le premier « évêque de Marseille ». C’était une tradition chère à Eugène. Il a donc été important pour lui d’avoir une église dédiée à Saint Lazare dans sa ville, et il a pris des mesures pour s’assurer de cela. (Il a même amené sa mère à contribuer financièrement au projet).

Le Conseil municipal a adopté hier à l’unanimité les conclusions de la commission au sujet de la reconnaissance de la paroisse St-Lazare. Voilà une affaire d’une grande importance finie, en si peu de temps et d’un accord commun; il faut bien que notre grand patron s’en soit un peu mêlé du haut du ciel où il est toujours l’ami de son divin maître notre Seigneur.

Eugene de Mazenod, Le Journal, 13 Février 1838, EO XIX

Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade.» (Jean 11,3)

Chaque année, le diocèse de Marseille célébrait la fête de la Résurrection de Lazare » le 30 mars.

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1 réponse à UN AMI AU CIEL ET UN AMI SUR TERRE

  1. Denyse Mostert dit :

    « UN AMI AU CIEL ET UN AMI SUR TERRE… »

    Frank Santucci nous rappelle l’importance de l’amitié pour Eugène de Mazenod. Pour en arriver au Lazare de l’Évangile et à ses sœurs il n’y a qu’un pas. On comprend donc qu’il ait édifié une « paroisse St-Lazare » dans la ville de Marseille.

    Dans son Journal, 13 Février 1838, on peut lire les actes de cette reconnaissance de la ville et l’adoption du Conseil municipal favorable à cette grande cause.

    Qui ne serait heureux d’honorer ce Lazare relevé de la mort par le Christ Jésus affligé du décès de son ami ? Qui n’aimerait penser à la joie de Marthe et Marie devant leur frère revenu à la vie et rendues dépositaires de cet immense nouvelle que d’aucuns vont tenter de ramener à une explication humaine ?

    Quoi qu’il en soit, « voilà une affaire d’une grande importance finie en si peu de temps et d’un accord commun… » écrira Eugène dont on connaît la célérité habituelle. Et de formuler le souhait que Lazare «s’en soit un peu mêlé du haut du ciel où il est toujours l’ami de son divin maître notre Seigneur. »

    Point de grands discours chez le Maître, mais le simple cri de son cœur… Ainsi pourrons-nous adopter cette attitude lorsqu’un deuil viendra un jour nous toucher… Et la Confiance viendra alors adoucir notre douleur.

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