JE M’ÉTENDAIS AFFECTUEUSEMENT SUR L’IMMENSE BONTÉ DE DIEU ET DE NOTRE SEIGNEUR POUR NOUS

En réfléchissant sur les enfants des paroisses rurales où l’évêque Eugène administrait le sacrement de confirmation, il s’exclamait :

Cependant, d’où vient que quand je leur parle dans le sens que je prétends qu’on devrait leur parler toujours, ces enfants sont d’une attention extraordinaire, d’où vient qu’aujourd’hui encore j’en ai vu pleurer comme plusieurs grandes personnes qui assistaient à la cérémonie?

Je n’employais pourtant pas des paroles de terreur, au contraire je m’étendais affectueusement sur l’immense bonté de Dieu et de notre Seigneur pour nous, je la faisais surtout ressortir dans le sacrement de l’eucharistie.

Un exemple clair de comment ‘être’ pour mieux ‘faire’, Eugène partage avec eux l’amour de Dieu qu’il a lui-même expérimenté dans sa vie personnelle.

Ces enfants me comprenaient parfaitement, on voyait qu’ils entraient dans les sentiments que j’exprimais avec l’onction que Dieu communiquait sensiblement à mon âme. Aussi j’avoue que je savoure moi-même ces sortes d’instructions, que je les fais toujours avec une indicible consolation, qu’elles me font autant de bien qu’à ceux qui m’écoutent.

Journal d’Eugène de Mazenod, le 13 septembre 1837, EO XVIII

L’essence même de toute notre mission est de communiquer ce que nous vivons dans notre relation à Dieu.

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1 réponse à JE M’ÉTENDAIS AFFECTUEUSEMENT SUR L’IMMENSE BONTÉ DE DIEU ET DE NOTRE SEIGNEUR POUR NOUS

  1. Denyse Mostert dit :

    L’IMMENSE BONTÉ DE DIEU…
    Journal d’Eugène de Mazenod, le 13 septembre 1837

    Hier Eugène s’appesantissait sur l’importance d’un enseignement du catéchisme basé sur l’enseignement d’un Dieu vengeur. ». Rien de plus logique donc que « la bonté de Dieu » lui succède dans cette réflexion ! Aucune difficulté pour le Fondateur de s’appesantir sur un tel sujet : il lui suffit juste de penser à sa manière bien personnelle d’annoncer l’Amour du Seigneur.

    Les résultats sont probants : les enfants une « attention extraordinaire », les fidèles aussi dont il en a vu certains pleurer pendant l’instruction. Nul secret à une telle écoute si ce n’est de présenter Jésus pour ce qu’Il est réellement en offrant sa vie sur la Croix avec son désir immense de le « faire connaître et aimer » et, qui plus est, continue à s’offrir dans l’Eucharistie à tous ceux qui veulent la recevoir.

    Nous voici loin des « paroles de terreur » faisant habituellement l’ordinaire des homélies et autres enseignements. Ici, la boucle est bouclée de cette richesse offerte; rien ne peut égaler une telle proposition de l’Amour; ni les enfants, ni les cœurs attentifs ne peuvent la refuser et voici le secret des enseignements d’Eugène.

    Faut-il s’étonner que ces paroles inspirées par l’Esprit Saint touchaient profondément celui qui les prononçait alors qu’inspirées par l’Esprit Saint toujours à l’œuvre ? On ne peut bien parler de l’Amour sans le ressentir soi-même, sinon les mots deviennent « cymbale retentissante » pour ceux qui ne les prononcent que du bout des lèvres.

    Devant « ces enfants (qui le) comprenaient parfaitement, continue le Fondateur dans son Journal, on voyait qu’ils entraient dans les sentiments que j’exprimais avec l’onction que Dieu communiquait sensiblement à mon âme… Aussi j’avoue que je savoure moi-même ces sortes d’instructions, que je les fais toujours. avec une indicible consolation, qu’elles me font autant de bien qu’à ceux qui m’écoutent. »

    Ne voilà-t-il pas l’essentiel de toute mission, celle des Oblats, de la nôtre comme Associés et des chrétiens de « bonne volonté » ? L’Eucharistie certifie alors les paroles de la Lettre 1 de Jean « Bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier ».

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