EN ORAISON UNE DEMI-HEURE. IL ME SEMBLE QUE CES MOMENTS ONT ÉTÉ PRÉCIEUX

Puisque la divine providence nous a appelés pour remettre en honneur la dévotion à Notre-Dame de Lumières, il faut accomplir notre mission en entier…

Comme c’est aujourd’hui la belle fête du Sacré-Cœur de Jésus, je n’ai pas voulu la laisser passer sans lui consacrer la maison, notre établissement et la communauté qui doit faire le service du sanctuaire et exercer le saint ministère des missions dans le diocèse…

Il raconta comment ils exposèrent le Saint-Sacrement et comment ils firent leur oraison journalière en communion avec tous les Oblats répartis dans toute la France.

Nous sommes restés ensuite une demi-heure en oraison. Il me semble que ces moments ont été précieux. Nous étions bien seuls en présence de notre divin Maître, mais nous étions prosternés à ses pieds pour placer nos personnes, notre société, son ministère, ses œuvres, la maison dont nous venions de prendre possession, sous sa puissante protection; nous lui demandions de régner uniquement sur nous, d’être notre père, notre lumière, notre secours, notre conseil, notre soutien, notre tout. Nous appelions ses bénédictions sur nous et sur notre congrégation que nous représentions avec d’autant plus de ferveur que nous étions en petit nombre.

 Journal d’Eugène de Mazenod, le 2 juin 1837, EO XVIII

Aujourd’hui la famille Mazenodienne continue cette pratique de l’oraison – de prière en communion avec les autres.

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Une réponse à EN ORAISON UNE DEMI-HEURE. IL ME SEMBLE QUE CES MOMENTS ONT ÉTÉ PRÉCIEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    PRÉCIEUX MOMENTS…
    Journal d’Eugène de Mazenod, le 2 juin 1837,

    Il me semble que tout a été dit sur l’oraison et pourtant de nouveaux commentaires sont toujours à lui apporter.

    Il est temps pour moi de réaliser que, là où se trouve la Parole de Dieu, là est une incontournable Oraison. Ainsi serait-il possible à un prédicateur de parler de façon crédible de quelqu’un qu’il connaît mal et avec qui il ne s’est jamais arrêté pour apprendre à mieux savoir qui il est vraiment en profondeur ?

    « Cher Sacré-Cœur c’est votre tour… », une chanson toute indiquée qand vient le moment des anniversaires. Aujourd’hui, Eugène signale bien simplement « la belle fête du Sacré-Cœur de Jésus ». C’est là l’occasion d’un merci sincère au Seigneur, en son nom et en celui de la Congrégation qui a goûté abondamment les secours divins tout au long de son cheminement.

    En des mots de tous les jours il note : « Comme c’est aujourd’hui la belle fête du Sacré-Cœur de Jésus, je n’ai pas voulu la laisser passer sans lui consacrer la maison, notre établissement et la communauté qui doit faire le service du sanctuaire et exercer le saint ministère des missions dans le diocèse… »

    Le Fondateur ne peut s’empêcher d’exprimer ensuite comment les Oblats
    « exposèrent le Saint-Sacrement et comment ils firent leur oraison journalière en communion avec les Oblats répartis dans tout le diocèse. » Tout est inclus dans ces paroles où chaque missionnaire se souvient probablement avec tendresse des secours reçus tout au long de sa vie et plus particulièrement depuis la consécration de sa vie «à faire connaître et aimer Jésus Christ » aux plus pauvres des pauvres.

    Ne voilà-t-il pas une Oraison à la portée de tous les chrétiens ? Une prière dont nous sommes certains qu’elle va atteindre le cœur du Christ qui nous a « aimés jusqu’à donner sa vie »… Nous pouvons dès lors nous diriger vers le temps d’Oraison d’un cœur léger et nous tenir prêts à d’autres motions vers lesquelles Dieu pourrait bien nous emmener.

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