ON NE PEUT DISCONVENIR QUE LE ROI N’Y AIT MIS DE LA BONNE GRACE

Le 25 août, le roi Louis Philippe avait écrit à Mgr Fortuné pour le remercier de ses prières à l’occasion de sa tentative d’assassinat. La lettre concluait: «Monseigneur, le roi n’a pas oublié les circonstances de votre séjour en Sicile, que vous lui rappelez maintenant. Sa faveur reste intacte: Sa Majesté souhaite en faire la preuve et restitue ainsi à Mgr l’évêque d’Icosie les droits de citoyenneté française que vous lui avez demandés. ”(Leflon II p. 499)

Votre lettre du 30 m’apprend la conclusion de mon affaire. On ne peut disconvenir que le Roi n’y ait mis de la bonne grâce ; car il n’a pas attendu la lettre qu’on avait dû lui annoncer de moi.

Lettre a Henri Tempier, 1 September 1835, EO VIII n 540

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Une réponse à ON NE PEUT DISCONVENIR QUE LE ROI N’Y AIT MIS DE LA BONNE GRACE

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre a Henri Tempier, 1 September 1835

    Un pas en avant dans la résolution de l’affaire Eugène de Mazenod/roi de France. Cela part du 25 août 1835 alors que le roi envoie à Mgr Fortuné les remerciements pour ses prières lors de la tentative d’assassinat.

    Pour sa part, Eugène ne peut cette fois doit qu’irradier de joie quand il apprend par Henri Tempier que le Roi lui restitue la citoyenneté suspendue.

    Quel soulagement pour lui et ceux qui l’ont accompagné tout au long de ce sombre épisode ! Je découvre aussi combien les mots me manquent pour expliquer la grande joie de cet homme apprenant une nouvelle de cet ordre. La vie pourra bientôt reprendre son cours normal et je suis assurée de la reconnaissance qu’il gardera au Seigneur du plus profond de son cœur.

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