IL Y A 200 ANS :UN PETIT PAS POUR EUGÈNE, UN PAS DE GÉANT POUR LES MISSIONNAIRES

Achevant la rédaction de la Règle, Eugène quitta St.Laurent pour Digne, où le Frère Moreau fut ordonné à la prêtrise. Dans l’entretemps, Henri Tempier était venu à Digne pour rejoindre Eugène et l’Évêque dans le but de négocier le transfert du sanctuaire de Notre-Dame du Laus aux Missionnaires. Eugène, Tempier et Moreau allèrent alors au Sanctuaire et furent en mesure d’annoncer :

Nous avons formé un établissement à N.-D. du Laus: ce qui nous met en rapport direct avec les diocèses de Gap, de Digne, d’Embrun et de Sisteron.

Lettre à Pierre Mie, octobre 1818, E.O. VI n.31

La première étape de l’expansion en dehors d’Aix signalait pour les Missionnaires un changement majeur et c’était l’ouverture d’une porte vers le « pas de géant » qui allait amener la famille missionnaire d’Eugène dans plus de 60 pays.

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Une réponse à IL Y A 200 ANS :UN PETIT PAS POUR EUGÈNE, UN PAS DE GÉANT POUR LES MISSIONNAIRES

  1. Denyse Mostert dit :

    « Un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité.» Le titre donné par Frank Santucci à cette réflexion conduit immanquablement au 20 juillet 1969 alors que, pour la toute première fois, des hommes se posaient sur la Lune. Quel exploit que celui de la victoire sur une apesanteur qu’on croyait impossible à vaincre ! La science l’emportait sur la foi ! On en oubliait presque la longue préparation des astronautes et combien ils ont déployé de forces pour devenir les héros de ce 20 juillet 1969.

    Chaque année, les Oblats se souviennent de l’année 1818 pendant laquelle les Missionnaires ont prononcé les vœux religieux proposés par Eugène de Mazenod. Ce fut d’abord une grande victoire pour ces hommes qui avaient permis à l’Amour de Dieu de prendre la première place. Ils avaient certes envisagé une vie de dévouement auprès des plus démunis et voici que leur est demandée maintenant une vie d’obéissance totale à l’Église représentée par les Supérieurs des Missionnaires de Provence ! La marche est haute pour ces hommes dont certains devront quitter une situation d’autorité. Tous marcheront désormais selon les vœux du « tout-pour-Dieu » par lesquels ils deviennent frères et sœurs enfants d’un seul Dieu.

    La petite Société devenue diocésaine se trouvait ainsi dotée de CC&RR qui recevront l’appui formel des représentants de l’Église de Rome, un statut qui les fera avancer d’un pas sûr. Ainsi l’effort de quelques-uns auront servi à tous, ainsi demeure présente la Communion des Saints en qui Eugène de Mazenod a mis sa foi.

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