AUJOURD’HUI : IL Y A 200 ANS!

Le Jour de la Toussaint est arrivé: Dès trois heures du matin, ceux qui composent le Chapitre sont éveillés; avant quatre heures, ils sont tous à l’Église prosternés devant l’autel, se préparant au plus beau, au plus consolant de tous les sacrifices.

Mémoires de Suzanne et de Moreau cité par Rambert, I, 290-291.

Leflon raconte :

Le P. de Mazenod ne pouvait que se féliciter d’une conclusion si heureuse. Le 1er novembre 1818, après avoir obtenu de Guigou les pouvoirs nécessaires, il prononçcait ses vœux de chasteté, d’obeissance et de persévérance, en présence de Mgr. Fortuné, et recevait au cours de la messe, les engagements de Maunier, Mie, Tempier, Moreau et des Frères scolastiques Dupuy, Courtès et Suzanne.

Leflon 2, p. 185

La formule employée par Eugène était la suivante :

Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, en la présence de la Très Sainte Trinité, de la Sainte Vierge Marie, de tous les Anges et de tous les Saints,
de tous mes frères ici réunis,
je, Charles Joseph Eugène de Mazenod,
fais profession, promets à Dieu et fais vœu de chasteté et obéissance perpétuelles;
je jure et fais pareillement vœu de persévérer jusqu’à la mort dans le saint institut et dans la société des Missionnaires dits de Provence. Ainsi Dieu me soit en aide.
Eug[è]ne de Mazenod, p[rê]tre m[issionnai]re.

Texte d’oblation, le 1 novembre 1818, E.O. XV, n.149

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Une réponse à AUJOURD’HUI : IL Y A 200 ANS!

  1. Denyse Mostert dit :

    En 1818, toutes autorisations reçues, le P. de Mazenod « prononçait ses vœux de chasteté, d’obeissance et de persévérance, en présence de Mgr. Fortuné… « et recevait au cours de la messe, les engagements de Maunier, Mie, Tempier, Moreau et des Frères scolastiques Dupuy, Courtès et Suzanne. »

    Un grand pas pour la petite Société maintenant liée par des vœux religieux. Le vœu de pauvreté viendra pour eux lorsque la situation des Missionnaires de Provence le demandera. « Par après, devant la difficulté de la mission, Eugène trouvera bon d’y ajouter celui de persévérance» assurant la stabilité de l’individu dans la famille oblate et la survie des Oblats comme société. .

    On peut deviner combien les heures précédant cette journée sans pareille ont été remplies de réflexions de toutes sortes pour ces fidèles compagnons et avec quel cœur ils ont prononcé les vœux qui les réunissaient une fois pour toutes autour du fondateur qui avait pris les devants. « Je, Charles Joseph Eugène de Mazenod, [s’était-il engagé] fais profession, promets à Dieu et fais vœu de chasteté et obéissance perpétuelles;je jure et fais pareillement vœu de persévérer jusqu’à la mort dans le saint institut et dans la société des Missionnaires dits de Provence. »

    La suite nous apprend que ces «spécialistes des missions difficiles » ont gardé les Oblats de Marie Immaculée bien vivants jusqu’à nos jours. Et que plus tard des laïcs manifesteront leur désir de vivre selon le charisme de saint Eugène de Mazenod.

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