QUEL ETRE QUE CET ENFANT !

Écrivant au père Guibert au sanctuaire marial au Laus, Eugène demande des prières pour la communauté, en particulier pour Casimir Aubert qui se préparait à l’ordination sacerdotale le 6 avril. Il serait le premier Oblat à être ordonné par Mgr Eugène.

…Je n’ai pas besoin de vous dire que tous ces bons frères se recommandent à vos prières et à celles de nos Pères. Aubert surtout m’a bien pressé pour que je n’oubliasse pas sa commission; il est en retraite, je n’ai pas pu lui refuser de se préparer quinze jours pour recevoir le sacerdoce dont il est déjà si digne par la perfection de sa vie. Quel être que cet enfant! Esprit, caractère, vertus, cœur, tout est parfait en lui. Vous pouvez vous féliciter de cette conquête et la famille vous en aura une reconnaissance éternelle.

Lettre à Hippolyte Guibert, 25 mars 1833, EO VIII n 444

Les louanges d’Eugène pour son fils Oblat étaient bien fondées et nous en apprendrons plus sur Casimir Aubert dans la correspondance future d’Eugène.

Je recommande l’article du Dictionnaire historique oblat: https://www.omiworld.org/fr/lemma/aubert-joseph-jerome-casimir-fr/ 

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1 réponse à QUEL ETRE QUE CET ENFANT !

  1. Denyse Mostert dit :

    « Le 30 septembre 1810 Casimir Aubert connut les Oblats pendant la mission de Digne… Le Journal du temps de [son] noviciat laisse entrevoir qu’il s’agit d’un jeune homme fort méthodique, de peu de paroles et très généreux… » Il sera entre autres le premier Oblat à recevoir le Sacerdoce des mains du fondateur.

    À cette occasion, le fondateur n’a de cesse que de confier sa joie au P. Guibert, alors supérieur de Notre-Dame-du Laus, en des mots qui confirment admirablement ses sentiments envers le novice: « J’ai accordé au frère Aubert quinze jours de préparation au sacerdoce dont il est déjà si digne par la perfection de sa vie. Quel être que cet enfant! Esprit, caractère, vertus, cœur, tout est parfait en lui. Vous pouvez vous féliciter de cette conquête et la famille vous en aura une reconnaissance éternelle».

    La confiance d’Eugène de Mazenod était bien placée. Par la suite, « c’est surtout comme collaborateur immédiat du fondateur que le père Aubert excelle et rend à la Congrégation d’inappréciables services. » (*)

    On peut comprendre combien la disparition de cet homme de confiance fut un coup terrible pour Eugène de Mazenod… et quel vide affreux ce départ inattendu, le 17 janvier 1860, a laissé dans sa vie.

    (*) https://www.omiworld.org/fr/lemma/aubert-joseph-jerome-casimir-fr/

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