J’ESPERE QU’ILS NE SERONT PAS TROMPES DANS LEUR ATTENTE

En écrivant au scolasticat à propos des nouveaux Oblats en formation, Eugène fait cette remarque qui s’applique également à tous ceux qui sont confiés à nos soins dans le ministère.

.. Je ne dois pas vous dissimuler que nos nouveaux élèves s’attendent à trouver auprès de vous solide instruction, bonne direction et grands exemples. J’espère qu’ils ne seront pas trompés dans leur attente.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 24 juillet 1831, EO VIII n 397

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1 réponse à J’ESPERE QU’ILS NE SERONT PAS TROMPES DANS LEUR ATTENTE

  1. Denyse Mostert dit :

    Bien entendu, les novices s’attendent à recevoir à Billens un enseignement de choix. Et de son côté, leur supérieur va faire tout son possible pour les satisfaire. Ceci dit, il se trouvera souvent des gens excellant à souligner le détail qui ne leur plaît pas. Comme il y a des enseignants à qui la tâche semble parfois bien ardue. Ni les uns ni l’autre ne sont parfaits. Le secret se trouve alors dans une communication ouverte afin d’éventuellement éclaircir les points en litige et reprendre, plus détendus, le chemin poursuivi.

    Situation qui peut se rencontrer partout où des personnes marchent ensemble vers un but commun. Je pense ici à l’éducation dispensée pendant des années à mes quatre fils pour laquelle une ligne de conduite était nécessaire. J’ai tâché d’y appliquer la confiance qui permettait de se parler à cœur ouvert. Avec des résultats mitigées d’ailleurs, aucune des parties n’étant pas toujours disposée à accepter d’emblée des enseignements qu’elle considérait comme rébarbatifs.

     » Nul n’est une île  » avait écrit Thomas Merton. Tout homme est un peu de moi-même, car je fais partie de l’humanité…  » On en revient toujours à l’impératif de l’amour et du respect les uns envers les autres.

    On ne peut s’empêcher de penser à ce la correction fraternelle. Radio Vatican a publié l’opinion du pape François à ce sujet.  » La vraie correction fraternelle est belle et douloureuse à la fois, mais doit toujours s’exercer avec amour, en vérité et avec humilité. Si nous ressentons un plaisir à corriger notre prochain, alors cela ne vient pas de Dieu.  » (Radio Vatican)

    Attitude proche d’une perfection qu’il peut sembler difficile à atteindre ? Sans nous laisser désarçonner par une crainte qui pourrait se révéler paralysante, contentons-nous de croire que Dieu ne demande rien d’impossible à ses enfants et empruntons en confiance les voies qui s’ouvrent à nous.

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