MÊME MORT, IL EST ENCORE UTILE À NOTRE TRAVAIL

Tout en se réjouissant avec les Pères Mie et Moreau de la réussite de la mission paroissiale parmi les pauvres des montagnes, il les encourage et compare leur ministère à une campagne de bataille contre le pouvoir du mal.

Je me réjouis de tout ce que vous et le p. Moreau m’apprenez de votre première campagne; la lettre du p. Moreau à ce sujet est vraiment intéressante, elle sera même historique, car elle présente parfaitement le plan de campagne et met à même de juger de vos travaux. Que le bon Dieu en soit béni! 

Le Jacques Marcou récemment décédé semble avoir été un atout pour cette mission. Eugène rappelle sa mémoire et en conclut qu’il continue à participer aux missions Oblates par sa prière dans la communion des saints.

Si notre bon p. Marcou eût recouvré la santé, quel bonheur n’eût pas été le sien de vous aider dans ce travail. Sans doute, il est encore plus utile à notre œuvre étant, comme nous l’espérons, dans le ciel, sur les marches du trône de l’Éternel, bien près de la très sainte Vierge pour laquelle il a eu tant de confiance jusqu’au dernier soupir.

Lettre à Pierre Mie, le 7 Septembre 1826., EO VII n 253

 

“Vous pouvez faire quelque chose que je ne peux pas faire. Je peux faire quelque chose que vous ne pouvez faire. Ensemble, faisons quelques chose de beau pour Dieu.”      Mère Teresa

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1 réponse à MÊME MORT, IL EST ENCORE UTILE À NOTRE TRAVAIL

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre à Pierre Mie, le 7 Septembre 1826

    Plus haut dans cette lettre, Eugène donne au P. Mie de sains conseils de modération. « Le repos, écrit-il, est aussi nécessaire que le travail ». Question de justice et de bon sens qui permet à chacun de donner du 100%.

    Ceci étant dit, il se réjouit des nouvelles de la mission en cours et du compte-rendu détaillé que lui en fait le P. Moreau, « un plan de campagne » qui semble un atout dans cette bataille où les missionnaires sont engagés. Faire « connaître et aimer Jésus Christ », faire succéder une vie d’amour au laisser-aller instauré pendant les années de la Révolution ne se fait pas à l’aveuglette ! C’est un travail qui demande préparation.

    De là, il n’y a qu’un pas pour évoquer Jacques Marcou récemment décédé. « Si notre bon p. Marcou eût recouvré la santé, quel bonheur n’eût pas été le sien de vous aider dans ce travail… » regrette un moment le Fondateur. Il est bon de se rappeler Jacques Marcou jeune membre de la Congrégation de la Jeunesse, devenu « membre actif de la petite association de zèle» du Séminaire de Marseille et plus tard Oblat « aux moyens ordinaires mais, plein d’humilité et de dévouement… » (*)

    N’est-il pas évident pour Eugène de placer sa confiance en cette communion des saints dont fait maintenant partie le jeune Oblat et d’en conclure : « Sans doute, il est encore plus utile à notre œuvre étant, comme nous l’espérons, dans le ciel. »

    Aucune logique là-dedans sinon celle de la foi. Celle qui nous fait associer ceux qui nous ont quittés à notre vie de tous les jours et compter en quelque sorte sur leur appui quand tout va moins bien.

    (*)http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=6&vol=1&let=M&ID=295

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