PAPE LÉON XII
POUR LA MÉMOIRE FUTURE DE CETTE CAUSEEn conclusion, Nous espérons fermement que les membres de cette sainte Famille, qui se dévouent au ministère de la Parole de Dieu selon les Règles si bien adaptées à former les cœurs à la piété, et qui acclament comme leur patronne la Vierge Mère de Dieu conçue sans péché, s’efforceront de toute leur force et spécialement par leur exemple, de ramener dans le sein de la Mère de Miséricorde, ces hommes que Jésus-Christ, sur Sa Croix, a voulu lui donner comme ses fils.
…Donnée à Rome, à St-Pierre, sous l’anneau du pêcheur, le vingt-et-unième jour de mars 1826, dans la troisième année de Notre Pontificat.
Pape LÉON XII
Pour le Cardinal ALBANO, F. Capaccini, Substitut.
Lettre Apostolique d’Approbation, le 21 Mars 1826, Missions O.M.I., n° 280 (1952), pp. 118, 138.
Durant les 200 dernières années, nous y sommes demeurés fidèles dans notre Règle de Vie.
Ils la regarderont toujours comme leur Mère. C’est dans une grande intimité avec elle, Mère de miséricorde, qu’ils vivront leurs souffrances et leurs joies de missionnaires. Partout où les conduira leur ministère, ils chercheront à promouvoir une dévotion authentique envers la Vierge Immaculée, préfiguration de la victoire finale de Dieu sur tout mal. CC&RR, Constitution 10
“Une Église sans femmes serait comme le Collège Apostolique sans Marie. La Madone est plus importante que les Apôtres, et l’Église elle-même est féminine, étant l’Épouse du Christ et une mère.” Pape François
Lettre Apostolique d’Approbation, le 21 Mars 1826, Missions O.M.I
« En conclusion… », écrit Léon XII. Et il va de soi que ce qui suit n’est pas un simple propos de courtoisie envers celle que les Oblats ont choisi comme patronne. Aucune mièvrerie dans la dévotion à Marie proposée. Les paroles du Pape rejoignent le cœur même de l’Évangile.
Les missionnaires « s’efforceront de ramener dans le sein de la Mère de Miséricorde, ces hommes que Jésus-Christ, sur Sa Croix, a voulu lui donner comme ses fils. » Ils apprendront d’elle à accepter une vie parfois difficile à comprendre; comme elle, ils écouteront la Parole pour la mettre en pratique; comme Marie enfin, ils sauront demeurer debout jusqu’à la croix. Et ils se souviendront qu’une mère n’oublie jamais ses enfants.
« À Jésus par Marie. » C’est un appel à tous. Comment, en suivant les pas de l’humble mais fidèle femme de Galilée ne pas désirer rencontrer le Fils auquel elle a voué sa vie? Comment, ne pas apprendre d’elle à, « faire tout ce qu’il nous dira » ?