LE SACRÉ CŒUR : NOTRE NOURRITURE, NOTRE COMPAGNON ET NOTRE AMI

Le commandement, « Aime le Seigneur de tout ton cœur » (Deutéronome 6 :4), est une obligation qui a exprimé la totalité de la réponse de la personne à l’amour de notre Dieu qui donne tout. L’expression symbolique de cela dans l’Église a été dans les dévotions centrées sur le Sacré Cœur – auxquelles Eugène et les Oblats étaient très attachés.

L’église oblate d’Aix était dédiée au Sacré Cœur et en 1818 le Diocèse confia aux Oblats l’organisation de la procession annuelle à travers les rues d’Aix, lors de la fête du Sacré Cœur.

Je [comprends], cher ami, qu’avec un souci comme celui que te donne l’objet dont nous venons de nous entretenir, tu n’aies eu le temps de me donner quelques détails sur notre belle fête du Sacré-Cœur. Ce jour-là, mon esprit était avec vous et vingt fois, que dis-je, cent fois! je poussais quelque exclamation vers vous…

Eugène lui-même avait rédigé un pamphlet pour cette procession. Dans lequel il reliait la dévotion au Sacré Cœur au don de l’oblation de Dieu dans l’Eucharistie :

Nous tous réunis au nom du Seigneur Jésus, nous avons l’intention d’honorer et d’adorer le Très Saint-Cœur de Jésus enflamme d’amour pour nos âmes. Nous venons lui témoigner notre vive reconnaissance, particulièrement de ce qu’après avoir répandu son Sang précieux pour tous les hommes dans sa Passion et sa Mort, il a bien voulu demeurer avec nous jusqu’a la consommation des siècles dans le très Saint Sacrement et devenir ainsi notre nourriture pendant notre vie, notre compagnon, notre ami..
Durant la procession centrée sur la compassion de Dieu pour le monde, les participants étaient invités à faire un acte de consécration pour imiter l’amour du Sacré Cœur. Ainsi le but de la procession était une conversion plus profonde à l’amour de Dieu et une invitation à traiter les autres avec le même amour.

« Exercice a l’honneur du Sacré-Cœur qui se fait par les agrégés tous les premiers vendredis de chaque mois dans l’Église du Sacré-Cœur, dite de la Mission, à Aix »

« Le cœur de Jésus, ouvert sur le bois de la Croix devient donc le double signe de la réalisation des promesses de Dieu envers l’homme et du don parfait de l’homme a son Dieu. II est le lieu de l’accomplissement de l’amour, de la volonté créatrice de Dieu. La se révèle le «Je» du Christ qui est d’être totalement ouvert à la volonté du Père et à la tendresse pour les hommes. »    Bernard Dullier OMI

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1 réponse à LE SACRÉ CŒUR : NOTRE NOURRITURE, NOTRE COMPAGNON ET NOTRE AMI

  1. Denyse Mostert dit :

    « Le Sacré-Cœur » ! Voici qui évoque immanquablement les images d’un Jésus au regard très doux et montrant en un geste d’invite son cœur ensanglanté.

    Dans mon enfance, j’ai d’abord considéré ces images-là d’un œil perplexe… Questionnement devenu culpabilité quand on m’a affirmé que la cause de cette souffrance se trouvait dans les péchés de l’humanité, les miens compris. Ainsi abruptement présenté, pas facile à prendre pour la petite fille aimante que j’étais ! C’est dire avec quelle componction je participais aux solennelles processions de la fête du Sacré-Cœur !

    Vendredi Saint 1807. On se rappelle le jeune Eugène de Mazenod faisant devant la croix « l’expérience de l’amour et de la bonté du Christ qui l’ont conduit à répandre son sang pour obtenir le pardon de nos péchés. » (*)

    Pour le Fondateur cependant la victoire du Christ prendra toujours le pas sur un dolorisme négatif.

    Fêter le Sacré-Cœur ce sera « honorer et d’adorer le Très Saint-Cœur de Jésus enflammé d’amour pour nous … lui témoigner notre vive reconnaissance particulièrement de ce qu’après avoir répandu son Sang précieux…, il a bien voulu demeurer avec nous jusqu’a la consommation des siècles… »

    C’est dans le cœur de Jésus que « se révèle le «Je» du Christ qui est d’être totalement ouvert à la volonté du Père et à la tendresse pour les hommes. » (*) Pour les Missionnaires de Provence comme pour nous tous la dévotion au Cœur de Jésus mènera donc vers » une conversion plus profonde à l’amour de Dieu et une invitation à traiter les autres avec le même amour. »

    Mémorial de ce dernier repas où Jésus rappelait à ses amis l’incontournable nécessité de s’aimer les uns les autres.

    (*)http://www.omiworld.org/content.asp?sezID=&catID=0&artID=2&pag=3
    (**) Bernard Dullier, o.m.i.

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