UN RAPPEL CONSTANT DE NOTRE MORTALITÉ

Dans chaque maison de la Société, pour fournir aux sujets qui l’habitent quelques bonnes pensées sur la mort, on tiendra toujours en réserve un crucifix qui sera placé en un lieu apparent de quelque salle commune de la maison. C’est ce crucifix qui sera placé entre les mains du défunt pour être renfermé dans la tombe avec lui.

Lettre à Hippolyte Courtès, 22 février 1825, EO VI n. 171

 

« Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras à la poussière… » Liturgie du Mercredi des Cendres.

 

« Si je puis amener quelqu’un à penser sérieusement à la mort durant cinq minutes, je peux l’amener à être sauvé. »    Dwight L, Moody

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1 réponse à UN RAPPEL CONSTANT DE NOTRE MORTALITÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    1825. Le moment est venu pour les Missionnaires de Provence de solliciter l’approbation apostolique de leurs Constitutions et Règles rédigées sept ans plus tôt.

    Le temps aussi d’en revoir chaque détail. « … On tiendra toujours en réserve un crucifix qui sera placé en un lieu apparent de quelque salle commune de la maison… C’est ce crucifix qui sera placé entre les mains du défunt pour être renfermé dans la tombe avec lui », écrit Eugène de Mazenod au P. Tempier.

    Il n’y a pas si longtemps, cela était considéré comme allant de soi. Sujet particulièrement brûlant au Québec aujourd’hui où le projet d’interdire les signes religieux dans les endroits publics suscite bien des passions ! Je n’ai nullement l’intention de m’y arrêter mais plutôt de m’interroger sur la signification de cette croix jadis si présente.

    « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras à la poussière… », disait la Liturgie du Mercredi des Cendres. Il s’agissait d’une invitation à réfléchir sur la mort du Christ et à nous arrêter sur le sort commun qui nous attend.

    Aujourd’hui quand il nous impose les Cendres, le prêtre nous invite à la conversion et à la foi en la Bonne Nouvelle. La religion aurait-elle à ce point changé comme le disent bien des gens ? « Croire à la Bonne Nouvelle », serait-ce la formule magique susceptible d’éloigner toute douleur ?

    Évidemment non. Mais l’Esprit Saint a fait son œuvre. Si la croix nous parle toujours de souffrance, de mort, celle de l’innocent crucifié et la nôtre, l’espérance dont il est porteur prend maintenant stature de plénitude.

    ‘’Croire à la Bonne Nouvelle’’, c’est vivre souffrances et petites morts quotidiennes en chrétiens sûrs de la Parole de Jésus. « Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. (Jean 12,24) Alors la mort conduira à la vie. La croix douloureuse sera déjà pour nous la croix victorieuse des sauvés que nous sommes.

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