LE SOUCI PASTORAL CONTINUEL PAR LE BIAIS DU MINISTÈRE DE LA MAISON D’AIX

La dernière mission de 1821 fut du 4 novembre au 23 décembre à La Ciotat, une ville de pêche et de construction navale sur les bords de la mer. Tout en y étant engagé, Eugène était en communion de pensée et de prière avec les membres de la communauté d’Aix. Ils étaient les sources de sa force alors qu’ils l’appuyaient par la prière et le soutien fraternel. Eux aussi étaient occupés avec leur mission quotidienne qui se poursuivait dans la maison, et ainsi Eugène pouvait montrer le fait qu’il était en solidarité avec eux.

Quand nous sommes bien occupés, loin de nous plaindre, bénissons le Seigneur de ce qu’il daigne nous employer de la sorte à son service, nous qui ne sommes que des serviteurs inutiles.
Oh! mes chers enfants, quelle joie peut être comparée à la mienne en vous voyant entrer dans la lice avec de pareilles dispositions, je ne puis m’empêcher de verser des larmes de consolation. Vous savez que tout ce que vous faites pour les âmes vient [se] réfléchir dans mon cœur. Aussi, je bénis Dieu de ce qu’il opère sous mes yeux par le ministère de ceux qui m’entourent.

Lettre au Frère Honorat et aux Pères d’Aix, 17 novembre 1821, EO VI n 75

 

« Au sein de chacun de tels groupes sociaux, un sentiment de solidarité prévaut, un besoin irrésistible de travailler ensemble et la joie d’en faire ainsi qui représente une valeur morale élevée. »     Christian Louis Lange

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1 réponse à LE SOUCI PASTORAL CONTINUEL PAR LE BIAIS DU MINISTÈRE DE LA MAISON D’AIX

  1. Denyse Mostert dit :

    Il est humain d’admirer, voire même d’envier un peu, ceux qui oeuvrent  » en première ligne ». N’est-il pas plausible que des Missionnaires demeurés à Aix souhaitent parfois se retrouver dans le feu de l’action des missions paroissiales ? Mais voilà. Le travail abonde également, à la Maison aixoise. Là aussi Il faut des ouvriers.

    « Quand nous sommes bien occupés, loin de nous plaindre, écrit le Fondateur au P. Honorat et aux missionnaires restés en ville, bénissons le Seigneur de ce qu’il daigne nous employer de la sorte à son service… »

    Action de grâce donc à Dieu qui fait de ces « serviteurs inutiles » des ouvriers féconds, là où il sont envoyés.

    Que de consolation pour le Fondateur au loin ! « Oh! mes chers enfants, quelle joie peut être comparée à la mienne en vous voyant entrer dans la lice avec de pareilles dispositions… »

    C’est à n’en pas douter la communion des saints qui unit et fortifie les Missionnaires de Provence. C’est elle aussi qui peut nous permettre de traverser, fortifiés les uns par les autres, les multiples embûches qui ne manquent pas de s’élever devant toute mission sur les pas de Jésus.

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