JEUNESSE: FORMER UN CORPS POUR LA TRANSFORMATION D’EUX-MÊMES ET D’AUTRES JEUNES D’AIX

 Comme le groupe de jeunes a commencé à croître, il est donc devenu nécessaire de disposer de règles écrites. Dans la première série de règles il a défini ses objectifs pour son ministère de la jeunesse. Il devait être un organisme qui ferait une différence pour la ville d’Aix à travers le style de vie exemplaire de ses membres. En travaillant sur leur croissance personnelle et spirituelle, ils seraient le levain dans la ville.

« former dans la ville un corps de jeunes très pieux qui, par leur exemple, leurs conseils et leurs prières,
contribueront à freiner la licence et l’apostasie générale qui s’accroissent de façon terrifiante tous les jours,
en même temps, travaillant efficacement à leur propre sanctification. »

“Règlements et Statuts de la Congrégation de la Jeunesse chrétienne établie a Aix par l’Abbé de Mazenod au commencement de l’année 1813.
Premier Règlement,” 
Missions 145 (1899), p. 19.

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Une réponse à JEUNESSE: FORMER UN CORPS POUR LA TRANSFORMATION D’EUX-MÊMES ET D’AUTRES JEUNES D’AIX

  1. Denyse Mostert dit :

    Parce qu’elle correspond à un réel besoin, qu’elle s’enrichit de nouveaux membres, et que l’esprit du début doit rester son objectif premier, la toute jeune Congrégation de la jeunesse d’Aix va se doter de règlements et statuts bien définis.

    Ce ¨code de route¨va créer un véritable sentiment d’appartenance, tendre à favoriser le partage et en stimulant le zèle de chacun, « former dans la ville un corps de jeunes très pieux » destiné à « freiner la licence et l’apostasie générales ». Et bien entendu, Eugène va amener tous ces jeunes à travailler« efficacement à leur propre sanctification. » Cet enchaînement me semble la suite logique d’une atmosphère de fraternité bien établie. Un résultat qu’il serait bien difficile sinon impossible d’atteindre pour qui déciderait de garder pour lui seul son cheminement intérieur.

    Souvent on entend dire : « Je suis croyant… mais je fais ma religion tout seul. » Ce choix, que je respecte par ailleurs chez ceux qui le font, m’amène à réfléchir sur les motifs qui donnent encore pour de nombreux chrétiens une signification aux rencontres ecclésiales.

    Nous savons tous combien il est souvent important de pouvoir nous confier à quelqu’un. La joie des événements heureux s’en trouve décuplée… les souffrances s’allègent quelque peu… des situations à première vue sans issue peuvent laisser entrevoir une porte de sortie lorsque confiées dans la confiance.

    L’Eucharistie vécue ensemble ne vient-elle pas renforcer notre foi et notre désir de vivre en Église ? N’avons-nous pas besoin d’entendre souvent ces ¨règles¨de l’amour édictées en même temps que vécues par Jésus lui-même ? N’est-il pas bon de reconnaître ensemble notre condition de pécheur et de goûter à la miséricorde de Dieu qui nous rend un cœur tout neuf ? Et cette humble prière à Marie ne devient-elle pas une merveilleuse méditation évangélique lorsque nous prions ensemble le chapelet?

    Et puis il y cette assurance que nous donne Jésus quand « deux ou trois sont réunis » en son nom !

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