SAUVEUR : C’EST LE POINT DE VUE SOUS LEQUEL NOUS DEVONS CONTEMPLER NOTRE DIVIN MAÎTRE

Le Saint Esprit inspire certains groupes et certains individus à approfondir la compréhension d’un mot ou d’un aspect de Dieu, qui devient alors le centre de leur manière de vivre leur vie et leur ministère. Les ordres et les congrégations religieuses, ainsi que les mouvements ecclésiaux, deviennent généralement l’expression vivante de ce point d’attention particulier de l’Evangile. Quand Eugène écrit à sa communauté, pendant le temps de sa convalescence, c’est à cela qu’il se réfère :

Je vous prie de changer la fin de nos litanies; au lieu de dire Jesu sacerdos [ed. Jésus prètre], il faut dire Christe salvator [ed. Christ sauveur].
C’est le point de vue sous lequel nous devons contempler notre divin Maître.

Lettre adressée à « nos chers frères, les missionnaires à Aix »,
Juillet 1816, E.O. VI n 12

Cette phrase est d’une importance vitale pour la compréhension de l’identité des membres de la famille Mazenodienne. L’expérience de conversion d’Eugène l’a conduit à réaliser, dans sa vie personnelle, que Jésus Christ était le Sauveur. C’était cet aspect de Dieu qui était le point de vue central guidant la vie et le ministère d’Eugène. Le Sauveur serait alors également le point de vue central guidant les Oblats, qu’Eugène appelle « co-opérateurs du Sauveur ».

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Une réponse à SAUVEUR : C’EST LE POINT DE VUE SOUS LEQUEL NOUS DEVONS CONTEMPLER NOTRE DIVIN MAÎTRE

  1. Denyse Mostert dit :

    La « retraite » d’Eugène de Mazenod se poursuit dans une réflexion sur le Christ laquelle ne va pas manquer de se traduire par un geste concret. « Je vous prie de changer la fin de nos litanies ; au lieu de dire Jesu sacerdos, il faut dire Christe salvator »écrit-il à ses missionnaires demeurés à Aix. »

    On peut présumer que cette directive claire et nette a été reçue d’abord avec un certain étonnement, de la réticence peut-être, car enfin le Sacerdoce royal du Christ proclamé depuis toujours par l’Église ne se doit-il pas toujours d’obtenir la préséance ? Et que, réflexion faite, les compagnons d’Eugène ont compris que la réalité salvatrice du Christ représentait admirablement l’essence de leur engagement missionnaire.

    Intuition de notre Fondateur d’ailleurs corroborée par Benoît XVI dans une Lectio divina datée du 29 avril 2010. « La mission du prêtre est d’être un médiateur, un pont qui relie, et ainsi de [conduire] l’homme à Dieu, à sa rédemption, à sa vraie lumière, à sa vraie vie. (*)

    « Être un pont » qui relie et conduit à la vraie vie en Dieu. » Admirable résumé de l’engagement Oblat et but à poursuivre par nous tous qui mettons notre foi en Jésus Christ.

    (*) ttp://angeljuan.unblog.fr/page/3/http://angeljuan.unblog.fr/2010/04/29/lectio-divina-de-sa-saintete-benoit-xvi/

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