CES BONS PRÊTRES S’ACQUITTENT DIGNEMENT DE LEUR MINISTÈRE ET FONT BEAUCOUP DE BIEN
Les Oblats avaient repris le ministère du sanctuaire marial de Notre Dame de Lumières en 1837. En tant que sanctuaire, c’était un centre de mission permanent à partir duquel les Oblats se rendaient dans les villages environnants pour prêcher des missions paroissiales.

Vous savez que j’avais acquis l’ancienne propriété des Carmes à N.-D. des Lumières pour placer dans ce sanctuaire des prêtres dévoués qui s’employassent au service du diocèse d’Avignon. J’avais lieu de me féliciter tous les jours davantage de m’être imposé pour cela des sacrifices, puisque tout le monde m’assure, et vous avez bien voulu me le dire vous-même, que ces bons prêtres s’acquittent dignement de leur ministère et font beaucoup de bien soit dans les paroisses où ils sont appelés, soit à Lumières où ils sont de résidence
Le maire de la ville était un franc-maçon anticatholique et était déterminé à causer des difficultés aux missionnaires. Eugène a donc écrit à un catholique puissant de la région pour lui demander d’intervenir.
Mais voilà que M. le Maire de Goult vient de me troubler dans les possessions de ma propriété en élevant des prétentions contraires à ce que je crois être mon droit. J’ai consulté id des jurisconsultes distingués qui ont reconnu la légitimité de mes titres et qui ne doutent pas que si M. le Maire persiste dans ses prétentions, il ne soit débouté. Je dois pourtant vous avouer. Monsieur le Marquis, que quelles que soient mes convictions à ce sujet, j’éprouve une extrême répugnance à en venir à l’extrémité de plaider contre la commune où se trouve précisément la résidence de ces bons prêtres pacifiques par caractère comme par vocation. Je m’adresse donc à vous avec confiance pour que vous vouliez bien employer votre crédit auprès de Mr le Préfet, afin qu’il détourne ce Maire tracassier de me forcer à défendre mes droits devant les Tribunaux; pour éviter ce désagrément je serais disposé de mon côté de faire quelques sacrifices.
Lettre au Marquis de Cambis, 4 décembre 1844, EO XIII n 103
Le bon ministère de la communauté oblate continue encore aujourd’hui dans le sanctuaire et les environs.
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