IL FAUT MAINTENANT REPRENDRE COURAGE ET MARCHER À PLUS GRANDS PAS POUR ARRIVER AU POINT QUE L’ON AURAIT DÛ AVOIR DÉPASSÉ DE BEAUCOUP

Le Père Baudrand s’est repenti de ses mauvais comportements – le plus sérieux étant de toujours médire sur les difficultés intrinsèques qu’expérimentait la Communauté Oblate à Montréal. Eugène réalisa que la première conséquence de cette désunion était une absence de vocations à venir se joindre à la Communauté.

Est-ce donc que vos diocèses de Montréal et de Québec ne produiraient rien? Je sais que la connaissance de certaines misères qui auraient dû être cachées, ensevelies dans votre intérieur, ont pu détourner quelques vocations, mais à présent que chacun sera à son devoir il faut espérer que la bonne odeur de vos vertus attirera quelques sujets. C’est là le point; il faut tellement édifier par sa régularité, par sa modestie, par sa charité que les âmes qui cherchent la perfection puissent se promettre d’en rencontrer la pratique parmi vous.

Je n’ai jamais pu comprendre comment on avait pu perdre cela de vue. Il s’agissait pourtant d’un devoir essentiel auquel on ne pouvait manquer sans pécher très gravement.

Le Père Baudrand doit, dès lors, tout reprendre en changeant d’attitude :

Il faut maintenant reprendre courage et marcher à plus grands pas pour arriver au point que l’on aurait dû avoir dépassé de beaucoup.

Eugène lui pardonne et lui rappelle son soutien paternel.

Adieu, mon très cher fils, que Dieu bénisse toutes vos œuvres et vous conserve la santé. Je vous embrasse avec affection et je vous bénis en me recommandant à vos prières.

Lettre au Père Jean Baudrand (au Canada), le 1er Octobre 1844, EO I n 48

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