SI VOUS VOUS SENTEZ DE COMBINER LES OCCUPATIONS DE VOTRE NOUVEL EMPLOI AVEC LES DEVOIRS DE VOTRE VOCATION

Dans la rubrique précédente, vous avez noté comment le talentueux Père Louis Dassy s’est trouvé impliqué dans des engagements archéologiques. C’était pour lui un honneur que les milieux académiques reconnaissent sa compétence.

Ne croyez pas, mon cher enfant, que je me réjouisse de cet honneur ni que je me persuade qu’il peut en résulter la moindre gloire ni le moindre avantage pour la Congrégation. Je dis plus, si je vous connaissais moins d’activité et de facilité pour le travail, je regarderais cet événement comme très fâcheux, parce que vous seriez détourné de votre principal ministère, de celui qui est essentiellement propre à votre vocation et que vous ne pourriez négliger sans manquer à vos devoirs et offenser Dieu.

Je conclus donc que si vous vous sentez de combiner les occupations de votre nouvel emploi avec les devoirs de votre vocation, que les recherches que vous serez dans le cas de faire vous servent plutôt de délassement que de travail incompatible avec les missions, les retraites et les études que ce ministère nécessite, en ce cas je vous autorise à répondre à la confiance qu’on vous a témoignée. Mais, mon cher enfant, remarquez bien que vous êtes tenu avant tout à vous sanctifier en avançant dans la perfection. Vous vous adonnerez avec ardeur à des études archéologiques qui nécessiteront des courses, des réunions et beaucoup de temps. Pesez tout cela au poids du sanctuaire et méditez sur le quid prodest, etc.  [Éd : Latin, pour quel bénéfice – Matthieu 16:26 « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? »]

Lettre au Père Louis Dassy, le 29 Mars 1842, EO IX n 759

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