SAINT EUGÈNE, NOTRE FONDATEUR BIEN-AIMÉ NE NOUS A PAS ABANDONNÉS

Après la morte d’Eugène, les Oblats ont convoqué un chapitre général en 1861. Pendant la session d’ouverture, deux doyens de la Congrégation ont pris la parole : le père Tempier et l’évêque Guibert.

Tempier ouvrit le Chapitre Général en déclarant sa conviction concernant Eugène :

Cet homme vénérable n’est plus parmi nous mais son esprit continue à vivre à jamais dans le cœur de ses enfants.

Guibert évoquait les mêmes sentiments :

Oui, notre père est mort, mais notre Mère nous reste. Je la considère comme étant immortelle, elle vivra grâce à l’esprit du fondateur.

Fabre, élu en tant que successeur, conclut le Chapitre par ces mots :

Je sens la présence de notre père bien-aimé, il ne nous a pas abandonnés.

J’étais à son chevet lorsque sa fin était proche et je lui ai dit : « Vous serez toujours parmi nous » . « Oui », me répondit-il. Et il a tenu sa promesse.

Il reste parmi nous par la Sainte Règle qu’il nous a laissée et qui est l’expression de son amour pour Dieu et pour le salut des âmes. C’est le testament glorieux de son grand cœur et, en l’observant, nous y trouverons notre force.

 

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à SAINT EUGÈNE, NOTRE FONDATEUR BIEN-AIMÉ NE NOUS A PAS ABANDONNÉS

  1. Denyse Mostert dit :

    SAINT EUGÈNE, NOTRE FONDATEUR BIEN-AIMÉ NE NOUS A PAS ABANDONNÉS.

    Après la mort d’Eugène, les Oblats ont convoqué un Chapitre général en 1861.
    Pendant la session d’ouverture, deux doyens de la Congrégation ont pris la parole : le père Tempier et l’évêque Guibert. (Frank Santucci)

    Le portrait d’Henri Tempier n’est plus à faire pour cet ami fidèle et accompagnateur du Fondateur tout au long de sa vie. Joseph Hippolyte Guibert quant à lui fut archevêque de Tours de 1857 à 1871, puis de Paris de 1871 à 1886. Sa vocation est née alors qu’il assistait à « une flagellation sanglante » et à la prosternation du Fondateur « sur le seuil de la porte du réfectoire où il obligea les pères et frères à le fouler aux pieds… « après un jeûne au pain â l’eau » qu’il leur avait d’abord prescrit.

    Les témoignages furent éloquents concernant leur foi à la pérennité de la spiritualité d’Eugène dans la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée. Chacun d’eux le dira avec ses mots à lui. Henri Tempier dira : « … son esprit continue à vivre à jamais dans le cœur de ses enfants. » tout comme l’affirme aussi le père Joxeph Hyppolite Guibert.

    JOSEPH FABRE, élu en tant que successeur au poste de Supérieur général, conclut le Chapitre avec ces mots : « Je sens la présence de notre père bien-aimé, il ne nous a pas abandonnés. J’étais à son chevet lorsque sa fin était proche et je lui ai dit : « Vous serez toujours parmi nous » . « Oui », me répondit-il. Et il a tenu sa promesse. »

    Quelle émotion pour ces Oblats ayant participé d’aussi près à la mission d’Eugène !
    Qu’en est-il de nous, Missionnaires Oblats et Associés vivant en d’autres temps ? Sincèrement, il suffit de nous pencher sur ce qu’a pu accomplir cette Congrégation si petite à ses débuts et marcher sur les traces de ceux – là qui ont réussi à amener tant d’âme à Jésus Christ.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *