NOS OBLATS DÉCÉDÉS : ‘ON VEUT TÉMOIGNER COMBIEN EST ENCORE VIVANT LE SOUVENIR DE LEURS VERTUS

Eugène rappelle la mort d’un Oblat missionnaire de 28 ans des suites de la typhoïde.

Nous venons de faire le service anniversaire de notre Père Pons;… Ici l’on sentait ce que l’on faisait, et il était facile de reconnaître que le cœur était à la chose. C’est ainsi que l’on doit prier, c’est ainsi surtout qu’on doit le faire pour des frères que l’on a tant de sujets de regretter, et auxquels on veut témoigner combien est encore vivant le souvenir de leurs vertus dans la congrégation qu’ils ont tant édifiée et si bien servie pendant leur trop courte vie.

Ce cher père Pons n’avait que 28 ans quand il nous a été ravi, ou pour mieux dire quand Dieu l’a appelé à lui. Quel bien n’avait-il pas déjà fait en si peu d’années.

Journal d’Eugène de Mazenod, le 18 septembre 1837, EO XVIII

« Souvenez-vous de vos anciens conducteurs qui vous ont annoncé la Parole de Dieu. Considérez l’aboutissement de toute leur vie[a] et imitez leur foi. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines qui sont étrangères à notre foi. »   (Hébreux 13:7-9 )

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1 réponse à NOS OBLATS DÉCÉDÉS : ‘ON VEUT TÉMOIGNER COMBIEN EST ENCORE VIVANT LE SOUVENIR DE LEURS VERTUS

  1. Denyse Mostert dit :

    NOS OBLATS DÉCÉDÉS…
    Dans le Journal d’Eugène de Mazenod, le 18 septembre 1837, il est question des exemples laissés par nos défunts. Le Supérieur fait ici mémoire du P. Pons, ordonné à Fribourg le 2 avril 1831 et décédé au grand séminaire de Marseille, le 16 septembre 1836.

    La célébration a donné lieu à ces prières pendant laquelle « on sentait ce que l’on faisait et où il était facile de reconnaître que le cœur était à la chose. » Des prières empreintes de la sincérité venant donner du poids au témoignage de la Congrégation endeuillée. Comme elles laisseront place au souvenir toujours vivant des vertus qu’ils ont pratiquées dans la Congrégation. C’est aussi le moment de signifier que, sur eux la mort n’a pas eu le dernier mot.

    « Pour Dieu, un jour est comme mille ans. » rappelle également Pierre dans sa seconde Lettre. Ces paroles ne s’appliquent-elles pas aussi aux 28 ans du Père Pons décédé si jeune ? C’est ainsi que l’on doit prier… » continue Eugène, pour ceux « que l’on a tant de sujet de regretter »… En même temps que de raviver en nous une amitié toujours vivante dont il est si bon de garder le goût…

    C’est ainsi que nous pouvons rencontrer nos propres disparus, dans la COMMUNION DES SAINTS et de rendre avec eux une sincère RECONNAISSANCE au Seigneur.

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