NOUS SOMMES CONTRAINTS À UNE RÉORIENTATION COMPLÈTE DE NOTRE VIE ET DE NOS RELATIONS

 Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. (Jean 6: 28-29)

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jean 6, 22-29), les gens avaient reçu du pain gratuitement. Alors le lendemain, ils se mettent en route pour chercher Jésus afin d’en recevoir davantage. Comprenant leur motivation, Jésus leur dit de ne pas chercher du pain périssable qui n’aura plus de valeur, mais « la nourriture qui dure pour la vie éternelle ». Ils demandent alors ce qu’ils doivent faire pour recevoir cette nourriture. C’est là que Jésus leur dit de croire en celui que Dieu a envoyé.

« L’œuvre de Dieu » est singulière par nature, à savoir croire en celui qui est envoyé par Dieu. Croire en l’envoyé de Dieu n’est pas un simple assentiment intellectuel mais une réorientation complète de sa vie et de sa relation personnelle avec lui. » (S.M. Lewis SJ)

Eugène, qui avait passé tant d’années à « chercher le bonheur en dehors de Dieu » le savait bien et l’exprime dans une lettre à l’un de ses missionnaires oblats au Canada en 1857.

Il m’a fallu d’abord remercier le bon Dieu de son assistance continuelle et des merveilles qu’il a daigné opérer par votre ministère. Et puis je vous ai pressé en esprit contre mon cœur, touché jusqu’aux larmes de tout ce qu’il vous a fallu souffrir pour conquérir ces âmes à Jésus-Christ qui vous avait revêtu de sa puissance et soutenu par sa grâce au milieu de tant de difficultés. Mais aussi quelle récompense dès ce monde en considérant les prodiges opérés par la vertu de votre ministère. Il faut remonter jusqu’à la première prédication de s[ain]t Pierre pour retrouver quelque chose de semblable. Apôtre comme Lui, envoyé pour annoncer la Bonne Nouvelle à ces nations sauvages, le premier à leur parler de Dieu, à leur faire connaître le Sauveur Jésus, à leur montrer la voie qui conduit au salut, à les régénérer dans les s[aintes] eaux du bap¬tême, il faut se prosterner devant vous tant vous êtes privilégié parmi vos frères dans l’Église de Dieu dans le choix qu’il a fait de vous pour opérer ces miracles. 

 (Au P. Faraud, 28 mai 1857)

Comment la pandémie me conduit-elle à réorienter ma vie et mes relations ? Où est-ce que je cherche la nourriture qui me mène à la vie éternelle ?

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1 réponse à NOUS SOMMES CONTRAINTS À UNE RÉORIENTATION COMPLÈTE DE NOTRE VIE ET DE NOS RELATIONS

  1. Denyse Mostert dit :

    RÉORIENTATION DE NOTRE VIE…
    Publié le avril 27, 2020 par franksantucci

    Que faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore. (Jean 6: 28-29) La réponse est claire : ce que Dieu attend de nous c’est de croire en Jésus.

    (Lettre d’Eugène de Mazenod au P. Faraud, 28 mai 1857).
    Son premier mot parle de reconnaissance. «Il m’a fallu d’abord remercier le bon Dieu de son assistance continuelle et des merveilles qu’il a daigné opérer par votre ministère. » Nous le savons, la Miséricorde de Dieu est très présente dans les réflexions du Fondateur. Avec le décès de mon fils aîné, Pierre-Louis, je sens en moi le désir profond d’exprimer ma reconnaissance envers ce Dieu qui nous a tous accompagnés.

    Difficile un merci quand la douleur prend tant de place ! Il faut alors remonter jusqu’au Calvaire pour comprendre le oui redit par Marie, pour adhérer à sa foi totale qui pourra devenir un jour la nôtre. En un Fiat, nous pourrons laisser jaillir nos larmes et dire enfin les mots libérateurs de toute rancœur qui nous aideront à retrouver la Vie.

    Merci à Jésus Christ qui nous offre de revivre, tous ensemble dans la Paix qu’Il nous a promise. Et merci à vous tous qui priez pour nous de nouveau réunis dans le cœur de Dieu !

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